BREVE HISTOIRE DE LA PAROISSE NOTRE DAME DE LOURDES

By | Neuvaine

BREVE HISTOIRE
DE LA PAROISSE NOTRE-DAME DE LOURDES

C’est au début du XXe siècle qu’un lieu de culte vit le jour dans notre quartier du Haut Ménilmontant. La statue de Notre Dame de Lourdes surplombait alors le quartier. Consacrée et érigée en paroisse le 2 mars 1910, l’église est dédiée à Notre-Dame de Lourdes. Sous l’effet de l’accroissement de la population, une chapelle attenante à l’église est construite. Église et chapelle sont détruites plus tard pour des raisons de sécurité. En 1980, l’architecte Jean Vidal est chargé d’ériger une nouvelle église, au rez-de-chaussée de l’immeuble au coin des rues Saint Fargeau et Pelleport. Elle conserve son titre de Notre-Dame de Lourdes. L’église est entièrement dédiée à la Vierge et aux apparitions de 1858 : les vitraux du mur droit de la nef, très contemporains, rappellent les demandes formulées par Marie à Bernadette Soubirous (aller boire à la source, construire une chapelle, y venir en procession, etc.). Lors des neuvaines fréquentes à Notre-Dame de Lourdes, on peut répondre à l’appel de la vierge en vénérant un morceau du rocher de la grotte de Lourdes et en venant se laver et boire de l’eau de Lourdes. Derrière son apparence très sobre, l’église recèle un magnifique bas-relief de Notre-Dame de Lourdes dû à G. Candelier (1988). L’artiste a sculpté une Vierge pleine de ferveur et d’émotion qui, à elle seule, mérite d’entrer dans l’église, ce que les gens du quartier, catholiques ou non, ne cessent de faire pour confier à Marie toutes leurs intentions.

DATES A RETENIR

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Solennité du Corps et du Sang du Seigneur
Dimanche 22 juin

10h30 Messe de Première Communion des enfants du catéchisme
Eveil à la Foi

 



 

Réunion du Mouvement Chrétien des Retraité du Haut Ménilmontant

Jeudi 26 juin à 14h15
À la maison paroissiale (113 rue Pelleport)


Louange dans l’église
Jeudi 26 juin à 19h30


 





Bulletin d’inscription ici


Editorial fip 27/8/2024

By | Neuvaine

Editorial de la Feuille d’Information Paroissiale
du dimanche 27 août 2023
Témoignage d’un pèlerin au retour des JMJ de Lisbonne

 Je m’appelle Florian, j’ai 31 ans et je reviens de deux semaines de pèlerinage en Espagne et au Portugal dans le cadre des JMJ. Je suis parti avec le groupe de jeunes pros de ma paroisse parisienne de Notre Dame de Clignancourt ainsi qu’avec celui de la paroisse Saint Ambroise. Notre groupe était constitué de 92 personnes : étudiants, jeunes pros ainsi que de deux prêtres, deux consacrées et deux séminaristes. Le fil rouge de notre itinéraire, la vie de Vierge Marie, à la fois modèle et figure maternelle pour chacun de nous, nous a amené au thème même des JMJ à savoir le départ de Marie pour aller visiter sa cousine Elisabeth après l’annonce de l’ange : « Marie se leva et partit en hâte » (Lc 1.39).

Notre première semaine en Espagne nous a permis de nous préparer intérieurement aux JMJ et de véritablement constituer une communauté en entrant dans le rythme du pèlerinage : liturgie des heures, messe quotidienne, temps d’équipe et d’étude, enseignements des prêtres mais aussi visites d’églises et de sanctuaires, marches et temps de détente. Nous avons ainsi découvert San Sebastian, Salamanque, Loyola et Avila.

Outre cette communauté fraîchement constituée, une véritable fraternité s’est développée au sein des différentes équipes qui avaient été constituées au préalable par les prêtres. Nous avons appris à nous connaitre, à apprendre des uns des autres et à s’entraider avec bienveillance tant dans les épreuves que dans les échanges lors des études de textes ou lorsque nous parlions de notre foi.

Nous sommes tous arrivés avec notre vie, nos combats, nos inquiétudes, nos joies, nos peines, et un déplacement extérieur devient un véritable déplacement intérieur. Et lors des difficultés (notamment la fatigue due aux nuits courtes, aux randonnées, à la chaleur, au « vivre ensemble » qui n’était pas toujours facile) notre « frat » était notre refuge, notre secours. C’est peut-être ce que j’ai préféré de tout le pèlerinage.

Arrivés au Portugal, nous avons passé deux jours à Vila Viçosa avec tout le diocèse de Paris. Ce fut un grand moment de communion car nous avons vraiment « fait Eglise » tous ensemble autour de notre archevêque. Entre enseignements, ateliers thématiques dispensés par de nombreux prêtres parisiens, temps fraternel, journée de désert, nous étions enfin prêts pour les JMJ.

Enfin, nous arrivions à Lisbonne pour cinq jours très riches en émotions. La ville était en effervescence, animée de la joie et de l’enthousiasme d’un million et demi de jeunes. Les temps d’équipe et messes continuaient, mais nous avions l’après-midi pour profiter de la capitale, participer aux animations, aux conférences, aux concerts et rencontrer tant de jeunes de différentes nationalités, tellement heureux d’apprendre les uns des autres.

Et puis le Pape est enfin arrivé ! Nous l’avons écouté à la cérémonie d’accueil le jeudi, le chemin de croix le vendredi et surtout, au sommet des JMJ : la veillée gigantesque en périphérie de Lisbonne où nous avons pu tous prier ensemble et vivre une adoration eucharistique inoubliable : lorsque le Saint Sacrement a été placé, le silence assourdissant m’a frappé. Nous étions un million et demi en adoration, certains à genoux, d’autres debout, d’autres assis. Il n’y avait pas un bruit. Certains souriaient, d’autres pleuraient, d’autres semblaient très concentrés. Ce qui est sûr, c’est que nous étions tous là pour le Seigneur, et qu’il était là pour nous. Je me sentais envahi de cette paix, cette paix qui se répandait depuis l’autel jusque dans mon cœur et qui semblait tous nous traverser.

Au bout d’un certain temps, c’était l’heure de dormir à la belle étoile dans un confort relatif, mais entouré de milliers de frères et sœurs en Christ dans la même situation que nous. Et enfin, c’était dimanche ! Le Pape François est passé dans chaque allée du gigantesque parc Tejo afin de nous saluer, de se faire proche de nous avant de célébrer la plus grande messe que j’ai jamais vue.

Le message du pape François, à travers son homélie mais aussi ses discours à la veillée, au chemin de croix ou à son arrivée, était clair : n’ayez pas peur, nous sommes tous ensembles, dans nos différences comme dans ce qui nous uni : l’amour de Dieu.

Je rends grâce au Seigneur pour m’avoir permis de vivre ces deux semaines, je n’oublierai jamais ces JMJ.

Florian Frangel
Délégué Ordre de Malte 18-19-20