Que ferons-nous de cette année ?

Dans quelques mois s’ouvrira l’Année sainte, qui suivra de quelques semaines la réouverture de notre cathédrale. Qu’est-ce qu’une Année sainte ? C’est une année donnée par le Seigneur durant laquelle il nous offre particulièrement sa grâce.

Mais, pour la recevoir, il faut la désirer. C’est le sens du pèlerinage jubilaire à Rome qui est proposé mais également de toute démarche jubilaire. Nous exprimons à travers ces propositions notre désir, notre volonté de recevoir ce que le Seigneur veut nous donner. Nous exprimons aussi notre faiblesse à travers une démarche de pénitence. Nous exprimons ainsi notre dépendance envers Dieu, notre Père, riche en miséricorde.

Cela veut donc dire concrètement que nous sommes invités à vivre une année extraordinaire de manière extraordinaire. Ce n’est pas en décembre que nous allons le décider mais maintenant car il nous faut nous préparer et nous organiser. Si nous nous laissons envahir par les habitudes et dépasser par les contingences diverses de la vie, nous arriverons en quelque sorte au pied de l’obstacle et nous ne le franchirons pas car alors, tel un cheval qui n’a pas pris son élan, nous en serons incapables. Nous laisserons passer cette offre exceptionnelle de grâce que le Seigneur nous fait car nous n’aurons pas pris les dispositions pour nous rendre disponibles.

La situation de notre pays dont l’avenir politique et économique est incertain, la guerre qui s’éternise en Ukraine et en Terre sainte, la situation de l’Eglise en France et tout particulièrement dans notre paroisse sont autant d’appels que le Seigneur nous adresse à changer de vie, à faire monter en nous le désir de le rencontrer, à nous engager résolument comme chrétien. Nous nous lamentons souvent sur notre société mais comment la construisons-nous ? Confrontés à des choix cruciaux concernant la fin de vie, comment agissons-nous ? Il parait qu’il n’y a pas d’équipe d’aumônerie dans certains centres de soins palliatifs non loin de chez nous. Il en est de notre responsabilité et de la cohérence de notre vie. Comment nous investissons-nous dans la transmission de la foi auprès de nos jeunes ? Ceux-ci sont confrontés à des situations inédites. Comment les aidons-nous à affronter ces questions essentielles auxquelles ils sont confrontés dès leur jeune âge ? Est-ce notre priorité ? Nos appels à collaborer au catéchisme sont restés sans effet et ce sont les mêmes catéchistes qui vont faire l’Aumônerie suite au départ du Père Timothée du Moulin. Je les en remercie, mais c’est affligeant ! Les horaires sont pourtant en début de journée (8h30-9h25). On pourrait espérer que les personnes en activité professionnelle puissent collaborer avant de partir travailler – il est vrai que les temps de trajet sont plus importants ici. Nous pouvons déjà nous réjouir du plus grand nombre d’enfants catéchisés mais par contre, au collège, il n’en n’est pas de même. C’est inquiétant. Comment nos jeunes, qui sont confrontés à cet âge aux sollicitations les plus diverses et les plus dangereuses, pourront-ils y faire face avec seulement un niveau de catéchisme de CM2 ? Quel projet avons-nous pour eux ? Quel projet avons-nous pour notre collège ? Nous avons le projet d’emmener les élèves de 4^ème et 3^ème à Rome et de centrer leur année sur ce projet. Mais nous aurons besoin de votre aide financière pour mener à bien ce projet. Occasion de nous unir.

2025 sera une année de grâce pour toute l’Eglise. Prions et agissons afin qu’elle le soit également pour notre paroisse et chacun d’entre nous. Cela dépend de nous !

Père  Xavier SNOËK

« EFFATA =ouvre-toi »

 Ouvre-toi est l’appel que le Christ lance à chacun de nous à travers la guérison du sourd-muet. Par cette guérison, Jésus montre qu’il est le Messie qui accomplit les prophéties d’Isaïe : un Dieu sensible à ceux qui souffrent, qui prend leur cause en main et les relève de leur oppression, de leur fragilité, de leur misère, de leur pauvreté pour leur donner leur dignité d’homme et de femme créés à l’image de Dieu.

À cet effet, Jésus se fait proche des malades et des pauvres, des handicapés ou de ceux qui souffrent d’un handicap. Il les touche, il les embrasse, il les guérit pour leur permettre de s’ouvrir à la présence de Dieu, de se laisser aimer par Dieu, de le voir, de le toucher, de lui parler, de le prier et de proclamer ses merveilles. Alors, ils peuvent dire ‘tout ce qu’il fait est admirable ‘.

Désormais le pauvre comprend davantage le langage de la proximité, de la gentillesse, de la guérison, de la présence de Dieu que les hauts discours sur Dieu. Mieux, le malade est plus sensible à la présence des amis et des parents qu’autre chose. Les personnes âgées comprennent davantage notre Dieu à travers notre visite qu’à travers nos discours. Le mendiant s’ouvre davantage à Dieu par nos gestes de générosité, nos dons que par nos salutations et nos indifférences.

Oui, le monde s’ouvrirait à Dieu si nous, chrétiens, nous nous ouvrions à tous ceux qui souffrent avec sincérité, foi et proximité. Les gens s’ouvriront plus à la foi si nos actes de foi sont parlant, touchant, évidents, expressifs, sensibles. C’est en voyant en nous le Christ que les autres découvriront le Christ et s’ouvriront. Si, parfois, il y a moins de conversion et d’ouverture à Dieu c’est parce que nous sommes renfermés sur nous-mêmes, avec des poings et des mains fermés, des yeux aveuglés, des oreilles bouchées, des corps insensibles, une langue muette, des pieds qui n’osent pas aller vers l’autre, des pas qui n’osent pas se rapprocher et se mettre avec les autres. Si les premiers chrétiens étaient restés dans le Cénacle par peur des Juifs, la foi serait morte juste après la mort du Christ et des Apôtres. Nous sommes à l’heure de l’ouverture du Cœur au monde, aux autres,… c’est la clé de l’universel et de l’universalité ou de la mondialisation ou de la catholicité.

« Soit vous vous ouvrez et vous grandissez, soit vous vous vous enfermez et vous mourrez »
« Seul on va vite, à deux on va plus loin » (Proverbe Africain)

Merci infiniment pour l’accueil fraternel que vous me réservez dans votre paroisse Notre-Dame de Lourdes. Par vous, c’est la Mère de Dieu qui m’accueille. Je suis très sensible à la maternité de la Vierge Marie car c’est grâce à sa présence maternelle que je vis, que je suis prêtre et que je suis là aujourd’hui. Je l’ai choisie et elle a été de tous les défis de ma vie grâce à la prière quotidienne du Rosaire, à l’adoration du Saint Sacrement et à la dévotion à l’Esprit Saint. Elle m’a dit : « si tu veux être sauvé, prie chaque jour le Rosaire ». Que ce chemin que nous allons parcourir ensemble à Notre Dame de Lourdes soit rempli de succès, de grâces, et de salut pour tous. Fructueux mois de septembre et de Saint Michel Archange.

Je prie pour vous chaque jour dans la messe quotidienne et dans mes prières.

Souriez, Dieu vous aime !

Père Mathieu IBRAGO

Si tu vieras fe

Si tuvieras fe, si tuvieras fe
Como un granito de mostaza
Eso dice el Señor

Si tuvieras fe, si tuvieras fe
Como un granito de mostaza
Eso dice el Señor

Tú le dirías a las montañas
Muévanse, muévanse, muévanse
Tú le dirías a las montañas
Muévanse, muévanse, muévanse

Y las montañas se moverán
Se moverán, se moverán
Y las montañas se moverán
Se moverán, se moverán

Si tuvieras fe, si tuvieras fe
Como un granito de mostaza
Eso dice el Señor

Si tuvieras fe, si tuvieras fe
Como un granito de mostaza
Eso dice el Señor

Tú le dirías a los enfermos
Sánense, sánense, sánense
Tú le dirías a los enfermos
Sánense, sánense, sánense

Y los enfermos se sanarán
Se sanarán, se sanarán
Y los enfermos se sanarán
Se sanarán, se sanarán

Vidéo

Per Crucem

1. Per crucem et passionem tuam
Liberanos Domine, liberanos Domine
Liberanos Domine, Domine

2.Per crucem et passionem tuam
Liberanos Domine, liberanos Domine,
liberanos Domine, Domine

3.Per sanctam resurrectionem tuam
Liberanos Domine, liberanos Domine,
Liberanos Domine, Domine

Partition

Vidéo

Après un été marqué par les jeux olympiques, nous voici parvenus à la rentrée. Celle-ci est un peu particulière car les jeux olympiques ne sont pas terminés. Les paralympiques, même s’ils retiennent moins notre attention, vont néanmoins nous mobiliser et vont véhiculer beaucoup d’émotion. Ils vont nous faire oublier quelques instants le drame qui se joue en Terre sainte et l’inquiétude quant à la situation politique de notre pays.

Néanmoins, pour nous chrétiens parisiens, cette rentrée s’effectue surtout les yeux tournés vers la réouverture de notre cathédrale. Je vous invite à la vivre en portant ces deux intentions :

La cathédrale est par excellence le lieu de la consécration de la France à la Vierge Marie. La Piéta en témoigne de manière magnifique. Tous ceux, nombreux qui ont participé à la grande procession du 15 août dernier, ont bien saisi que notre cathédrale comporte en son sein, un appel à la prière pour notre pays.

Il est prévu qu’avant le 21 novembre, date où la statue emblématique de la cathédrale regagnera sa place près du pilier, celle-ci soit accueillie par des paroisses. Elle le sera à Notre Dame de Lourdes. Ce sera un grand honneur, une grande responsabilité et une source de grâces et de joie. Je souhaite que le retour de la Couronne d’épines le 13 Décembre soit une invitation à la prière pour la paix en Terre sainte.

En attendant réservons notre dimanche 15 septembre. Nous y aurons notre messe de rentrée paroissiale, occasion d’accueillir les nouveaux paroissiens et le Père Mathieu, prêtre étudiant qui arrive de Côte d’Ivoire. Mais sa présence et son aide ne doivent pas nous faire oublier qu’il nous faut nous organiser différemment pour faire face ensemble, mais avec une présence sacerdotale plus réduite, à l’urgence de la mission dans notre quartier.

La messe de rentrée sera l’occasion de répondre à l’appel du Seigneur, pour accomplir des services divers mais même si certains peuvent paraître humbles, ils n’en sont pas moins indispensables. Il y a de gros besoins à la sacristie en particulier le samedi soir. Il reste un samedi sur deux à pourvoir. Il manque deux catéchistes. Les temps de convivialité sont souvent difficiles à assurer car trop peu de personnes s’y investissent. C’est dommage d’avoir été contraints d’annuler des verres d’amitié, le dimanche par exemple. Ces temps sont très importants. Notre communauté paroissiale souffre du manque de lien entre ses membres. Les travaux rue Pelleport, entraînent le détournement du bus 60, rendant compliqué la pratique religieuse de nos aînés. Il faut nous organiser pour aller les chercher et les remmener. La conférence saint Vincent de Paul coordonne ce service. N’hésitez pas à vous proposer et à signaler ceux et celles qui sont privés de messe jusqu’à fin novembre. Enfin il est important de s’inscrire en avance aux différentes propositions. Je pourrai, moins que dans le passé, faire les choses dans l’urgence.

Je souhaite à tous une bonne rentrée et vous assure tous de ma prière.

Père Xavier Snoëk

Prière pour la France de la conférence épiscopale

 Dieu de vérité et de bonté,
en ces temps de décisions fortes
pour notre pays la France,
aide-nous à discerner correctement ce qui est juste.
Renouvelle en nous, chaque matin, le goût de servir,
pour que nous accomplissions nos tâches avec cœur
et garde-nous de mépriser quelque être humain que ce soit.

Viens, Esprit Saint, éclairer ceux et celles qui seront choisis
comme députés ou auront à gouverner notre pays.
Qu’ils puissent ensemble chercher le meilleur pour nous tous.
Imprime en eux un grand sens du service du bien commun.

Sainte Vierge Marie, sainte Jeanne d’Arc,
sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, patronnes de la France,
veillez sur notre pays.
Qu’il soit une terre de liberté, de justice, de fraternité
et se tienne à la hauteur de son rôle dans l’histoire.
Aidez-nous à y être, à notre modeste place
mais selon toute notre responsabilité,
des disciples de l’Évangile.
Amen.