Edito du 6 avril : La marche saint Joseph

By | Neuvaine

Marche de Saint Joseph – Compte rendu du pèlerinage du 22 mars 2025

Samedi 22 mars, nous avons eu la grâce de participer à la Marche de saint Joseph, ce beau pèlerinage annuel qui rassemble chaque année des hommes venus de toute l’Île-de-France. Étudiants, jeunes pros, époux, pères, grands-pères, prêtres… près de 6000 d’entre nous ont marché ensemble, unis dans la prière, la fraternité et le désir de grandir
dans notre vocation d’hommes chrétiens.
Le thème de cette année – « J’ôterai de votre chair le cœur de pierre, je vous donnerai un cœur de chair » (Ez 36,26) – nous a tournés vers le Sacré-Cœur de Jésus, en cette année jubilaire des 350 ans des apparitions à Paray-le-Monial. L’encyclique Dilexit Nos, promulguée par le pape en octobre dernier, a aussi éclairé notre marche : elle nous rappelle que le Cœur du Christ, brûlant d’amour, déborde pour chacun de nous. Notre chapitre, conduit par Guillaume Lair, était accompagné des pères Xavier Snoëk et Mathieu Ibrago, ainsi que de notre diacre Emmanuel Viard. Tôt le matin, dans la fraîcheur du jour, nous sommes partis à pied de notre paroisse pour rejoindre le parvis de Notre-Dame. À 9h, la messe solennelle a rassemblé dans la cathédrale une foule priante et recueillie. Quelle joie de chanter, de prier, d’écouter la Parole et de recevoir le Christ ensemble !
Nous avons poursuivi la journée par un déjeuner fraternel dans le 12e arrondissement, puis nous avons été chaleureusement accueillis par le père Maxime Menga au couvent des religieux des Sacrés Cœurs de Picpus. Il nous a partagé l’histoire de cette communauté habitée par le témoignage de martyrs et l’espérance chrétienne.
En fin d’après-midi, nous avons rejoint les autres chapitres place des Abbesses. Ensemble, nous avons gravi la butte de Montmartre en procession jusqu’à la basilique du Sacré-Cœur. Vêpres, conférence, adoration, confession… autant de temps forts vécus dans le silence, l’écoute, et la présence du Seigneur. La soirée s’est conclue par une belle consécration au Cœur Sacré de Jésus.
Ce pèlerinage fut un vrai cadeau. Une journée pour se recentrer sur l’essentiel, pour marcher en frères, pour ouvrir nos cœurs à l’amour du Christ. Une invitation à laisser Dieu faire en nous ce qu’Il promet : transformer nos cœurs de pierre en cœurs de chair.

édito du 30 mars

By | Neuvaine

« Laissez-vous vous réconcilier avec Dieu « 

Notre chemin de carême est à mi-parcours.

Notre montée vers Pâques est à mi-chemin. C’est un motif de joie car nous voyons que nous avons fait du chemin dans nos résolutions. Nous nous sommes efforcés d’être plus proche de Dieu, de grandir dans son intimité dans une vie de prière, de méditation de la Parole de Dieu et dans une vie de communion eucharistique.

Aussi, nous avons essayé de replacer nos frères et sœurs au centre de nos préoccupations pour les aimer, les aider, leur sourire et faire Chemin et communauté avec eux. Le carême nous fait prendre conscience que nous sommes chrétiens avec les autres et c’est avec les autres que nous nous sanctifions. Une sanctification qui se fait sans mon voisin ou contre mon frère ou dans l’indifférence totale de l’autre ou dans l’inimitié à l’autre est un carême stérile, infécond et sans saveur. En effet, en nous éloignant des autres, nous nous éloignons de Dieu ce qui nous extrait de la vie éternelle. L’autre est le visage et la proximité de Dieu. Aussi, la vie éternelle et de sainteté est avant tout une vie de communion, une vie communautaire et une vie de famille. C’est pourquoi le carême est un chemin pour construire la nouvelle terre, de nouveaux cieux, la nouvelle Jérusalem, où la vie fraternelle est le point de mire.

Dès lors, il nous revient de revisiter notre rapport à l’autre à l’aune de la réconciliation, du pardon et de la paix. Alors, quel est l’état de mon rapport avec mon voisin de quartier et d’immeuble ?

Quels sont les liens brisés de ma vie ?

Quelles sont les personnes dont je me suis éloigné ?

Quelles sont les personnes qui sont sorties de mon cœur, de ma vie ?

Qui me déplaît ?

Avec qui suis je indifférent ou insensible ?

Là où il y a un lien brisé, il y a un cri de Dieu ; « qu’as tu fait de ton frère ? »

Là où il y une mésentente, il y une voix de Dieu : « où es ton frère ? »

Le carême nous donne l’occasion de repartir en famille, de nous rencontrer et de revoir nos relations familiales. C’est le lieu de s’asseoir ensemble, de se parler, de se demander pardon. C’est le lieu de reconnaître notre part de responsabilité dans les liens fracturés et les palabres de nos maisons. Quelle que soit la situation de la famille, il y a toujours quelque chose à améliorer, un lien cassé à ressouder, un pardon à demander ou à donner, un silence à réveiller, une mort à ressusciter, une peine à soulager, une plaie à guérir. C’est maintenant la résurrection de nos familles. C’est le temps favorable de la vie de nos communautés. C’est le lieu de faire revenir à la vie nos familles. Tant qu’il y a une indifférence, une haine, une insensibilité en nous, il y a une partie de nous qui est morte et manque de vie. Pour que cette partie reprenne vie, il faut pardonner et se réconcilier. C’est pourquoi dans la parabole du fils prodigue (Lc 15,11-32) le pardon est une résurrection, c’est revenir à la vie. Se réconcilier c’est retrouver la vie. Par contre le péché, la haine c’est mourir, c’est s’éloigner, c’est briser le lien.

Ainsi, le carême nous ouvre à de nouvelles relations familiales et communautaires par le pardon, la réconciliation et la paix. À cet effet un proverbe africain dit :

« Le pardon ne change pas le passé, il élargit les horizons du futur « .

Merci pour cet effort de carême : se pardonner, se réconcilier, faire la paix.

Père Mathieu IBRAGO

edito du 23 mars

By | Neuvaine

Ma visite à Notre-Dame

Le jeudi 13 Mars après midi, je suis allé visiter la cathédrale Notre-Dame de Paris, avec ma classe de CM1-2. Nous sommes partis en métro, quittant l’école Notre-Dame de Lourdes à 15h00; il nous a fallu une demi-heure pour gagner ce monument majestueux !!!

Arrivé sur le parvis, j’ai pu admirer la grandeur de l’édifice, l’architecture gothique, les sculptures de la façade, et les deux tours de chaque côté. Il ne faisait pas très beau, ce n’est pas grave, elle est quand même très belle !!!

Le Père Xavier nous a rejoint et nous a accompagnés pour rentrer dans l’édifice par la porte centrale, quelle chance !!!

Une fois à l’intérieur, la première chose que j’ai vue, c’est l’autel avec la croix en or illuminée, incroyable !!! L’allée centrale qui y mène est très longue.

Nous nous sommes séparés ensuite en petits groupes de cinq élèves, et nous avons fait le tour de la cathédrale, accompagnés d’un parent d’élève. Nous y sommes restés une heure et demie.

Il avait un peu de monde, des touristes, mais aussi des gens qui priaient et qui se faisaient confesser dans des salles.

J’ai remarqué trois belles rosaces, l’orgue immense (dommage je ne l’ai pas entendu), la statue de la Vierge à l’Enfant, les bancs des servants de messe, magnifiques en bois, et beaucoup de peintures.

J’ai allumé une bougie, sur le côté droit et vers l’autel, et prié en silence.

J’aimerais y retourner avec mes parents et assister à une messe.

Je garde de cette visite un excellent souvenir et de belles images plein la tête.

Victor Niclot (10 ans)

Edito du 16 mars 2025

By | Neuvaine

Transfiguration du Cœur de Jésus

 

Quand on regarde la mosaïque du chœur de la basilique de Montmartre, on peut se demander si le Christ qui y est représenté n’est pas Jésus transfiguré. En effet, celui-ci est d’une blancheur éclatante et il rayonne de la lumière divine. La lumière qui émane de lui éclaire tous ceux qui l’entourent, à commencer par la Vierge Marie elle-même, dont le cœur est tel un miroir qui reflète la lumière qui vient du Cœur de son fils. La Transfiguration se réalise à travers les saints qui sont déjà dans la lumière divine. L’amour de Jésus les enveloppe.

Mais, finalement, n’est-ce pas la même chose ? La vie éternelle, c’est être enveloppé de l’amour infini du Père qui se révèle par celui de Jésus. Celui-ci s’exprime par excellence sur la Croix. Ceci est signifié sur ladite mosaïque par une couronne d’épines lumineuse qui entoure le Cœur du Christ. En effet, c’est de son Cœur que jaillit l’amour et cet amour conduit Jésus à souffrir sa Passion. La couronne d’épines est une des tortures qui lui sont infligées et dont les marques dans sa chair ressuscitée sont les signes de son amour infini. C’est ce que contemple Thomas, c’est ce que contemple Marguerite-Marie à Paray-le-Monial puis sœur Faustine. Tous les trois ont contemplé les plaies glorieuses du Seigneur.

Avec eux, tous ceux qui contemplent le Cœur du Christ contemplent son amour infini, qui s’est réalisé totalement sur la Croix et qui s’est manifesté tout au long de sa vie publique. Avec tendresse et miséricorde Jésus se penche sur les pauvres, les malades, tous ceux qui souffrent. Ainsi, encore aujourd’hui, nous contemplons l’amour infini de Jésus, non seulement à travers ses rencontres et ses miracles mais aussi dans sa miséricorde, qui est à l’œuvre en nous et dans le monde.

Nous le contemplons vivant ressuscité, mais nous savons bien qu’il a laissé entrevoir sa gloire à la Transfiguration.  Celle-ci est un geste de miséricorde qu’il nous donne sur le chemin de la Passion. En effet, nous pourrions, comme les disciples, nous décourager, être désorientés par la Passion et la mort de Jésus. Mais, ayant entrevu sa gloire, nous gardons l’Espérance.

Alors en cette année jubilaire, en cette année anniversaire des apparitions de Jésus à Paray-le-Monial célébrées par l’encyclique du pape, contemplons le Christ transfiguré. Il nous montre son Amour.

Père Xavier SNOËK

ECOLE DE LA PAROLE SEANCES DES 11 ET 18 MARS

By | Ecole de la Parole

Ecole de la Parole – séances des 11 et 18 mars

(Evangile du dimanche 16 mars)

« Pendant qu’il priait, l’aspect de son visage devint autre »
(Lc 9, 28b-36)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques,
et il gravit la montagne pour prier.
Pendant qu’il priait,
l’aspect de son visage devint autre,
et son vêtement devint d’une blancheur éblouissante.
Voici que deux hommes s’entretenaient avec lui :
c’étaient Moïse et Élie,
apparus dans la gloire.
Ils parlaient de son départ
qui allait s’accomplir à Jérusalem.
Pierre et ses compagnons étaient accablés de sommeil ;
mais, restant éveillés, ils virent la gloire de Jésus,
et les deux hommes à ses côtés.
Ces derniers s’éloignaient de lui,
quand Pierre dit à Jésus :
« Maître, il est bon que nous soyons ici !
Faisons trois tentes :
une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. »
Il ne savait pas ce qu’il disait.
Pierre n’avait pas fini de parler,
qu’une nuée survint et les couvrit de son ombre ;
ils furent saisis de frayeur
lorsqu’ils y pénétrèrent.
Et, de la nuée, une voix se fit entendre :
« Celui-ci est mon Fils,
celui que j’ai choisi :
écoutez-le ! »
Et pendant que la voix se faisait entendre,
il n’y avait plus que Jésus, seul.
Les disciples gardèrent le silence
et, en ces jours-là,
ils ne rapportèrent à personne rien de ce qu’ils avaient vu.

– Acclamons la Parole de Dieu.

(télécharger la Parole ici)

Edito du 9 mars 2025

By | Neuvaine

Pèlerins d’Espérance

Ce fut une immense joie, à l’occasion de ce jubilé de l’espérance, de se rassembler à Rome en Eglise Universelle aux sources historiques de notre foi catholique. Nous étions environ 400 pèlerins du diocèse de Paris, dont une dizaine de notre paroisse dans un groupe mené par notre évêque auxiliaire Mgr Emmanuel Tois et par le Père Sébastien.

Nous avons marché dans la Rome antique et la Rome baroque sur les traces des chrétiens et des martyrs des premiers siècles. A maintes reprises, et à chaque franchissement des portes saintes des basiliques majeures que sont Saint Paul Hors-les-Murs, Saint Jean de Latran (cathédrale du pape), Saint Pierre de Rome et Sainte Marie Majeure, notre archevêque, Mgr  Laurent Ulrich, nous a amenés à faire mémoire de notre baptême en professant le Credo de Nicée dont nous fêtons cette année le 1700ème anniversaire.

Nous avons pu admirer toute leur beauté et visiter également d’autres basiliques du 3ème/4ème siècle ou restaurées au Moyen-Âge au 11ème /12ème siècle, érigées en l’honneur de martyrs tels saint Laurent, sainte Agnès, sainte Praxède, saint Clet entre autres.

Les messes présidées par notre archevêque ainsi que les remises des intentions prières apportées par les pèlerins à chaque messe furent les temps forts de ce pèlerinage. « Puisse le jubilé être pour chacun l’occasion de ranimer l’espérance. La parole de Dieu nous aide à en trouver les raisons. » Autre temps fort, celui du sacrement de réconciliation.

Avant de franchir la dernière porte sainte, celle de Sainte Marie Majeure, une messe a été célébrée à la basilique Sainte Praxède, où une partie de la sainte colonne où Jésus a été flagellé est exposée. Nous avons pu contempler d’autres reliques en d’autres lieux, tel le berceau de Jésus à Sainte Marie Majeure. Nous avons ainsi pu plonger dans une part de lumière de gloire que les bergers et les anges ont dû voir. Nous avons pris conscience qu’une Mère nous aide sur le chemin qui mène vers Dieu dans la foi, l’espérance et la charité.

Durant toute cette semaine de pèlerinage, nous avons pu goûter combien Dieu est bon. « L’espérance ne déçoit pas puisque l’amour a été répandu dans nos cœurs. » (Rm 5, 5).

Au terme de notre pèlerinage, notre archevêque nous a envoyés là où nous sommes, dans notre état de vie, avec nos relations humaines, pour œuvrer et ne pas rester immobile.

Je terminerai mon propos par la prière que dit le prêtre après la prière du Notre Père :

« Délivre nous de tout mal, Seigneur et donne la paix à notre temps : soutenus par ta miséricorde, nous serons libérés de tout péché, à l’abri de toute épreuve, nous qui attendons que se réalise cette bienheureuse espérance : l’avènement de Jésus Christ notre Sauveur. » 

Bon carême à tous !

Un pèlerin

Mise en place d’un food-truck le 8 mars prochain

By | entraide

Du nouveau pour l’Entraide !

9 ans après la création d’une première épicerie solidaire mensuelle au sein du groupe scolaire Notre Dame de Lourdes, et 5 ans après la mise en place de la distribution hebdomadaire dans sa forme actuelle après la crise du covid 19, j’ai le plaisir de vous annoncer de nouvelles évolutions concernant cette activité qui a pu venir en aide à des centaines de personnes en situation de précarité grâce à la mobilisation sans faille de très nombreux bénévoles comme vous pendant toutes ces années !

🆕 À partir du 8 mars, nous allons créer une nouvelle activité : un foodtruck solidaire à destination des étudiants aussi durement touchés par le contexte actuel et absent de l’Entraide.

🚚 Ce foodtruck sera déployé toutes les semaines dans la cour de la maison paroissiale pour proposer une distribution de repas complets et équilibrés (plat dessert et fruit) à 60 étudiants de 13h à 13h45 alors que la plupart des restaurants universitaires sont fermés le week-end.

🍲🥕 Le foodtruck sera aussi intégré à la distribution pour renforcer l’offre actuelle, en proposant un panier plus équilibré et plus important à nos bénéficiaires tout en répondant à l’accroissement de la demande (+63% de portions délivrées en 2024 vs 2023). Par ailleurs, il assurera une meilleure maîtrise de la chaîne du froid tout en fluidifiant la distribution. Il servira de stand « plats préparés et fruits et légumes », et entrainera une modification de l’implantation actuelle de nos stands.

😊La création de cette nouvelle activité est rendue possible grâce au soutien financier de la région Ile de France, aux relations avec la Mairie du 20ème et le CROUS ainsi que grâce à nos nouveaux partenaires d’approvisionnement : Andes, Excellents Excédents et Biocycle.

Il n’y aura pas beaucoup de différences, 4 bénévoles participeront à la distribution de repas dans le foodtruck entre 13h et 13h45 pendant que les autres bénévoles présents participeront à la mise en place des denrées pour la distribution. Il sera possible de ne venir que pour l’activité foodtruck.

Edito du 2 mars 2025 : Carême 2025

By | éditoriaux fip

Carême 2025

Je vous propose de prendre pour modèle pour ce Carême 2025 les 16 carmélites de Compiègne qui viennent d’être canonisées à la demande de la Conférence épiscopale de France.

Celles-ci ont été emprisonnées puis guillotinées parce qu’elles avaient continué, malgré la loi, à se réunir, à prier ensemble et à essayer de vivre selon leur règle.

Elles savaient qu’elles risquaient leur vie et en faisaient même chaque jour l’offrande, conscientes qu’elles pouvaient être exécutées.

Nous sommes nous-mêmes sans cesse confrontés à l’épreuve de la fidélité. Un nouveau carême, à quoi bon ? Pouvons-nous penser. Le Seigneur nous appelle plus que jamais à la fidélité dans la prière et dans la charité.

Les circonstances incertaines dans lesquelles nous sommes en France peuvent nous inciter à être moins généreux. Mais, la pauvreté va de pair. Chaque semaine nous ne pouvons que le constater à l’Entraide où les bénéficiaires sont toujours plus nombreux et plus réguliers, même si parfois, passant en dernier, certains savent d’avance que nous ne pourrons pas leur donner beaucoup. Mais le peu qu’ils reçoivent est essentiel pour eux.

Par ailleurs, nous sommes tentés de nous laisser envahir par les taches de notre devoir d’état et de ralentir le rythme de la prière, de laisser de côté messes quotidiennes, liturgie des heures priée chez soi, dans les transports ou à l’église, le chapelet. Le Seigneur nous attend là. Les conditions de vie des carmélites avaient radicalement changé. Mais néanmoins, elles se sont adaptées. La communauté divisée en quatre a continué sa vie de prière et sa vie contemplative. Pour nous aussi, les circonstances ne sont pas toujours optimales. Néanmoins il nous faut garder notre vie de prière, l’approfondir, la renouveler. Humblement, il nous faut, à l’image des saintes carmélites, nous adapter et ne rien abandonner. Le Carême c’est un appel à la prière, aux sacrements.

Enfin les carmélites ont offert leur vie pour que la paix soit rendue à l’Eglise et à l’État. La grave maladie du pape plonge l’Eglise toute entière dans une certaine incertitude du lendemain. Les spéculations diverses fleurissent. Ce temps n’est guère propice à la sérénité alors qu’une année jubilaire nous est donnée. Bien sûr la situation de l’État dont l’avenir est si fragile n’est pas meilleure. Aussi, cette double intention des sœurs est bien la nôtre en ce carême 2025. 10 jours après leur exécution, le gouvernement de Robespierre est tombé, marquant la fin de la Grande Terreur avec ses 50 exécutions quotidiennes. En cette année où le pape nous invite à être pèlerins de l’Espérance, nous pouvons bien, avec les saintes carmélites, espérer.

Père Xavier SNOËK

Ecole de la Parole séance des 18, 25 et 27 février

By | Neuvaine

Ecole de la Parole – Séances des 18 et 25 février 2025

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (6,27-38)

« Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux »

En ce temps-là,
Jésus déclarait à ses disciples :
« Je vous le dis, à vous qui m’écoutez :
Aimez vos ennemis,
faites du bien à ceux qui vous haïssent.
Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent,
priez pour ceux qui vous calomnient.
À celui qui te frappe sur une joue,
présente l’autre joue.
À celui qui te prend ton manteau,
ne refuse pas ta tunique.
Donne à quiconque te demande,
et à qui prend ton bien, ne le réclame pas.
Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous,
faites-le aussi pour eux.
Si vous aimez ceux qui vous aiment,
quelle reconnaissance méritez-vous ?
Même les pécheurs aiment ceux qui les aiment.
Si vous faites du bien à ceux qui vous en font,
quelle reconnaissance méritez-vous ?
Même les pécheurs en font autant.
Si vous prêtez à ceux dont vous espérez recevoir en retour,
quelle reconnaissance méritez-vous ?
Même les pécheurs prêtent aux pécheurs
pour qu’on leur rende l’équivalent.
Au contraire, aimez vos ennemis,
faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour.
Alors votre récompense sera grande,
et vous serez les fils du Très-Haut,
car lui, il est bon pour les ingrats et les méchants.

Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux.
Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ;
ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés.
Pardonnez, et vous serez pardonnés.
Donnez, et l’on vous donnera :
c’est une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante,
qui sera versée dans le pan de votre vêtement ;
car la mesure dont vous vous servez pour les autres
servira de mesure aussi pour vous. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

Edito du 16 février : De la fête de Notre-Dame de Lourdes

By | Neuvaine

De la fête de Notre Dame de Lourdes
à celle de sainte Bernadette

D’abord, il nous faut rendre grâce pour la neuvaine à Notre Dame de Lourdes. Celle-ci a été très suivie. Chaque soir, une centaine de personnes sont venues au chapelet et à la messe. Les homélies des prêtres invités ont été remarquables et nous ont vraiment aidés à prier aux intentions choisies. Celles de Mgr Francia et de l’abbé de Bodard nous ont particulièrement touchés. La présence au milieu de nous d’un diacre qui sera ordonné fin juin nous a d’autant plus émus que cela faisait des années que la paroisse n’avait pas accueilli un    candidat au sacerdoce. La fête elle-même a été un grand succès, 350 personnes au moins ont participé à la messe présidée par Mgr Jean-Louis Bruguès et à la procession aux flambeaux.

Auparavant, la plupart avaient fait les gestes de Lourdes, sans oublier la confession. La chorale « les amis de Tehillah », dirigée par Ludovic Celma, s’est surpassée pour nous aider à prier, tant durant la messe que durant la veillée mariale à l’église du Cœur Eucharistique, où le Père Maxime de Montarnal nous a accueillis après avoir fait la procession avec nous.

Au cours de la journée, au collège, les élèves pouvaient également faire les gestes de l’eau, prendre un temps d’adoration dans la salle aménagée en grotte de Lourdes et rencontrer un des acteurs de la comédie musicale « Bernadette ». Cette fête s’est déroulée dans une ambiance très joyeuse, tout en sachant être recueillie quand il le fallait. D’une certaine façon nous avons répondu à l’appel du pape, si désireux de la diffusion des dévotions populaires. Je voudrais remercier ici tous ceux qui, menés par Chimène Avisse, ont concouru à la réussite de cette neuvaine et ont su accueillir avec bienveillance les nombreux pèlerins. Je pense qu’ils ont reçu de grandes grâces et j’espère qu’ils sont conscients que la grâce est passée à travers eux.

Mais la fête de s’arrête pas ! En effet, en France et au Royaume Uni, le 18 février, nous célèbrerons la fête de Sainte Bernadette, commémorant le jour où Marie lui a dit qu’elle ne lui promettait pas d’être heureuse en ce monde mais dans l’autre. Aussi mardi prochain, nous célèbrerons la fête de la voyante de Lourdes qui est un si beau modèle de fidélité et d’humilité… avec un brin d’humour.  Elle qui disait « je suis chargée de vous le dire, pas de vous le faire croire ». Elle qui, avec force et détermination, a su faire face aux autorités civiles et ecclésiastiques qui ne la ménageaient pas. Cette année, nous aurons à cœur de rendre grâce pour le 71ème miracle qui vient d’être reconnu. En cette année jubilaire, rendons grâce pour tant de grâces.

La dernière semaine de février, une petite dizaine de paroissiennes participeront au pèlerinage diocésain jubilaire à Rome. Je leur demande de bien vouloir porter nos intentions auprès de saint Pierre et de revenir avec des grâces qu’elles pourront transmette à toute la communauté. Puissent ceux qui n’iront pas à Rome participer à un autre pèlerinage jubilaire et recevoir ainsi les grâces d’unité et de paix promises !

Père Xavier SNOËK