Edito du 26 janvier 2025

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Dimanche de la Parole de Dieu

Le dimanche 26 janvier 2025, l’Eglise célèbre la 6ème édition du Dimanche de la Parole de Dieu. Cette fête de la Parole de Dieu a été instituée par le Pape François en 2019 dans le Motu proprio Aperuiti illis. C’est une invitation à « se mettre à l’écoute de la Parole de Dieu, à la lire, la célébrer, la méditer, l’entendre ». En effet, Dieu se révèle, se fait connaître, nous parle, nous instruit, nous convertit, nous guérit et nous sanctifie par sa Parole. Alors, écouter la Parole de Dieu c’est se mettre activement à son école et entrer en dialogue avec lui.

Mieux, la Parole de Dieu est le sacrement de sa présence au milieu de nous. Par sa Parole, Dieu se rend présent et agissant au milieu de nous, en nous et dans le monde. D’ailleurs, c’est à travers sa Parole que Jésus Christ accomplit des signes de guérison, de conversion, de libération et de salut.

Cette année, pour la célébration de la Parole de Dieu, le Pape nous propose la devise suivante : « J’espère en ta Parole » (Ps 119, 74). La Parole est signe d’espérance, lueur d’espoir dans les situations de désespoir, de tourmente, de souffrance, de confusion. Un avenir meilleur est possible si on se laisse interpeller, éclairer, guider et toucher par la puissance de la Parole de Dieu. Elle est capable de transformer le mal en bien, de panser nos blessures, de nous relever et relancer notre marche vers l’avenir et la vie éternelle.

Le Psaume 19 de ce dimanche nous dit que la Parole de Dieu est efficace en elle-même. Elle produit beaucoup d’effets. Elle fait ce qu’elle veut et rien ne peut l’arrêter. Elle est là pour toujours. Elle redonne vie. Elle rend sage. Elle réjouit. Elle clarifie le regard. Elle inspire la crainte.

Voici l’occasion pour nous de revoir notre rapport à la Parole de Dieu. Quelle est la place que j’accorde à la Parole de Dieu ? Combien de temps vais-je lui accorder chaque jour pour la lire, l’entendre, la méditer et l’appliquer ainsi à ma vie ? Est-ce que je prie avec la Parole de Dieu ?

Par ailleurs, notre Paroisse nous propose de nous retrouver en équipe fraternelle chaque mois pour méditer la Parole de Dieu. Nous vous invitons à nous rejoindre dans cette caravane de frères et sœurs à l’école de la Parole de Dieu.

Merci infiniment pour votre disponibilité.

« La parole est une coque que le rusé décortique » (Proverbe Mossi/Burkina Faso)

Bon et fructueux dimanche.

Père Mathieu IBRAGO

édito du 19 janvier : Semaine de prière pour l’unité des chrétiens

By | Neuvaine

Semaine de prière pour l’unité des chrétiens

Chaque année nous sommes invités à prier pour l’unité des chrétiens. Malheureusement, bien souvent cette intention est bien vite oubliée.

Or, nos divisions sont un scandale. Elles sont incompréhensibles pour tous ceux qui ne partagent pas notre foi mais s’y intéressent. A plusieurs reprises, j’ai accompagné des musulmans qui voulaient devenir chrétiens. Leur premier contact, pour plusieurs d’entre eux, avait été avec des orthodoxes. Puis ils ont rencontré le catholicisme en arrivant en France et deux d’entre eux se sont faits finalement baptiser par des évangélistes car le parcours était plus court ! Mais qu’avaient ils réellement compris de nos différences venant de si loin ? Aujourd’hui les luthériens sont les plus proches de nous au niveau théologique mais quand il s’agit d’éthique nous nous rejoignons plutôt avec les évangélistes ! Difficile à suivre !

Au Moyen Orient, les communautés chrétiennes sont multiples et vivent dans des conditions très difficiles. Cela ne les aide pas à se soutenir et nous mêmes avons bien du mal à comprendre.

Mais ne rejetons pas sur les autres et en parti sur les chrétiens séparés, la faute de la division. Entre chrétiens catholiques d’un même pays, d’un même diocèse et même d’une même paroisse, nous avons souvent bien du mal à nous accepter avec nos différences qui n’affectent ni la foi ni les mœurs. Les rapports humains dans notre société sont souvent bien violents mais nos communautés n’en sont pas exemptées malheureusement et c’est bien triste.

Alors, en cette semaine de prière pour l’unité des chrétiens, je vous invite tout spécialement à être artisan de paix, artisan d’unité, là où le Seigneur vous a mis, c’est à dire dans notre paroisse, dans notre diocèse, dans notre pays. Prions afin que nous nous regardions avec bienveillance. Prions afin que nous nous acceptions même si nous ne nous comprenons pas toujours.

Bonne semaine de prière pour l’unité des chrétiens !

Père Xavier SNOËK

Edito du 12 janvier 2025 : Baptême de Jésus

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Du Baptême de Jésus à sa Présentation au Temple

En ce dimanche, nous célébrons le baptême de Jésus. Il a 30 ans et, le 2 Février, nous célébrerons sa présentation au Temple. Il a alors 40 jours. Difficile pour les enfants de s’y retrouver. D’autant que pour beaucoup d’entre eux, un baptême c’est nécessairement un baptême de bébé.

Si nous célébrons le baptême de Jésus juste après l’Épiphanie, c’est parce que, comme elle, c’est une manifestation de la divinité de Jésus : Adoration des mages, voix du Père « Celui-ci est mon Fils bien aimé, écoutez-le » et présence de la colombe signifiant le saint Esprit. Après la reconnaissance de la divinité de l’Enfant couché dans la mangeoire, voici que c’est une manifestation de la sainte Trinité qui a lieu au moment où Jésus s’est humilié en se mettant au rang des pécheurs, en acceptant de se laisser baptiser par Jean. Lors de la Présentation au Temple, c’est aussi un acte d’humilité et d’obéissance auquel nous assistons. En effet, Marie et Joseph se conforment alors à la Loi de Moïse en présentant l’Enfant au Temple. Mais c’est en fait une véritable intronisation, car Jésus y est alors reconnu « Lumière des nations. »

Déjà, à l’Épiphanie, Jésus s’était manifesté comme Lumière des nations, en attirant les mages grâce à l’étoile. La Présentation au Temple est donc en quelque sorte l’achèvement de l’Épiphanie. Elle clôt ainsi le cycle de Noël. Autrefois, elle marquait la fin du temps de Noël. C’est pourquoi la crèche demeure dans l’église jusqu’à la Présentation de Jésus au Temple, appelée communément la chandeleur, en raison de cette reconnaissance de Jésus, lumière des nations, qui est célébrée par une procession avec les cierges.

Malheureusement, cette fête passe souvent inaperçue car elle est célébrée en semaine et n’est alors l’occasion que de partager quelques crêpes !

Mais en cette année jubilaire, cette fête tombe un dimanche ! Aussi est-ce une grâce de pouvoir la célébrer tous ensemble et de recevoir ce signe d’espérance qu’est cette reconnaissance de Jésus, Lumière des nations.

En effet, ce vocable annonce le cierge pascal, signe de la résurrection de Jésus, signe de sa victoire sur la mort et sur les ténèbres du péché. Aussi, en célébrant la Présentation de Jésus au temple, en portant nos cierges, nous manifestons notre foi en la résurrection, nous affirmons notre espérance du salut. Nous sommes alors pèlerins d’espérance comme nous y invite le pape en cette année sainte.

Alors, réservons notre matinée du 2 février, réjouissons-nous même en cette période inquiétante. Le Christ est vainqueur des ténèbres pour toutes les nations, même pour celles qui sont en guerre, même pour celles qui viennent de vivre un cataclysme, même pour celles qui sont dans l’incertitude du lendemain.

 Père Xavier SNOËK

Edito Epiphanie 2025

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Offrir pour l’année sainte, l’or, l’encens et la myrrhe

Les mages sont partis en suivant l’étoile. Ils sont partis en pèlerinage comme nous y sommes invités en cette année sainte. Ils ont eu la joie de pouvoir adorer l’Enfant Dieu. Ils lui ont offert l’or, l’encens et la myrrhe puis dociles à la volonté divine ils ne sont pas retournés voir Hérode. Mais vous, au seuil de l’année sainte, vous êtes comme eux. Mais qu’allez vous offrir au Seigneur ?

1) offrir l’or

En ce début d’année, que veut dire pour vous offrir l’or ? Faisons le point, qu’allez-vous offrir au Seigneur ? Au denier ? A la quête ? Aux associations caritatives ?

2) offrir l’encens

Offrir l’encens, c’est reconnaître la divinité de l’enfant Jésus. C’est l’adorer, le prier. Pour l’année sainte, qu’allez-vous vous changer dans votre vie spirituelle pour vous ouvrir à la grâce du jubilé ? Pèlerinage jubilaire ? Retraite ? Messe quotidienne ? Adoration ? Confession plus fréquente ? Étude biblique ? Réfléchissez et prenez des résolutions ! Et demandez à la Vierge Marie de vous aider à les tenir.

3) offrir la myrrhe

La myrrhe c’est marquer l’humanité du Sauveur ? Alors comment transposer dans vos vies ? Par un engagement de vous-mêmes dans la paroisse ? Un service ? Un engagement au service de la transmission de la Foi ? Un engagement au service des plus fragiles ? Visites de personnes âgées ou malades ? Accompagnement à la messe de paroissiens à mobilité réduite ? Service à l’entraide ? service auprès des plus pauvres dans une association ?

En cette épiphanie de l’année sainte, posez vous la question : qu’offrir afin de nous ouvrir comme les mages à la grâce divine et comme eux partir en pèlerinage, découvrir et adorer le Sauveur ?

Bonne année sainte, avec ma prière

Père Xavier SNOËK

 

édito 22 décembre : « Noël 2024 »

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Noël 2024

Après avoir eu les yeux fixés sur la cathédrale Notre-Dame, voici que dimanche dernier, nous avons, à distance, participé au premier voyage d’un pape en Corse. Nous avons découvert un peuple fervent, arborant les tenues de ses confréries et portant ses bannières. Tout était simple et, quelque part, rejoignait nos neuvaines, nos processions, nos célébrations. Nous nous sommes retrouvés à Ajaccio ! N’oublions pas que le cardinal Bustillo fut chapelain de Lourdes et est maintenant titulaire de l’église Notre-Dame de Lourdes à Rome. Au même moment, nous apprenions qu’un nouveau miracle était reconnu à Lourdes. Oui, le Seigneur fait des merveilles, saint est Son nom.

Alors en ce Noël, rendons grâce pour ces foules qui se sont rassemblées autour du pape, ces foules qui se rassemblent à Lourdes, ces foules qui vont venir à la cathédrale et celles qui vont, pour l’année sainte, aller à Rome ou dans les sanctuaires jubilaires, notamment à Argenteuil pour vénérer la sainte Tunique.  Ainsi, 2025 va être l’occasion de se rassembler, de prier, de rendre grâce. Ne laissons pas passer cette invitation ! Ne laissons pas passer ces moments où l’Eglise nous convoque et s’ouvre à la grâce du Seigneur.

Mais, pendant ce temps, la guerre continue à l’est de l’Europe, en Terre sainte comme au Liban. Maintenant, c’est la situation en Syrie qui est brusquement devenue inquiétante. Il est angoissant de voir la situation de tout un pays basculer en quelques heures. Il est également angoissant de voir une région dévastée à cause d’une catastrophe climatique comme c’est le cas à Mayotte.

Alors, prions pour les habitants de ces régions. Prions pour la paix. Prions afin que ceux et celles qui souffrent soient entourés et secourus. Prions aussi afin que nous ne vivions pas ce Noël centrés sur nous-mêmes mais soucieux des autres, en particulier de ceux qui souffrent. Prions afin que nous nous mobilisions pour ceux qui sont dans la précarité, ceux qui manquent de tout. Sachons nous ouvrir à la peine des autres tout autant qu’à la joie de toute l’Eglise qui, en cette année jubilaire, rend grâce pour le Salut. Ne privatisons pas Noël aux dimensions de notre famille, voire de nous-mêmes !

Enfin, dernière intention : notre pays, la France. Son avenir est préoccupant. Prions afin que tous l’envisagent avec sérénité. Prions afin que des femmes et des hommes compétents se mettent au service de la gestion de l’Etat. Prions pour l’Eglise qui est en France, afin qu’ayant vécu deux événements exceptionnels en décembre, la réouverture de la cathédrale puis la visite du pape en Corse à l’occasion du congrès sur la piété populaire, elle soit revitalisée, elle annonce avec force et dans la joie la bonne nouvelle du Salut et soit le canal de la charité envers les plus fragiles.

Père Xavier SNOËK

édito du 15 décembre 2024 : Retour de Notre Dame

By | Neuvaine

Retour de Notre-Dame

La consécration de l’autel de la cathédrale Notre-Dame de Paris et sa réouverture, les 7 et 8 Décembre 2024, ont été des moments spirituels très importants pour chacun de nous. En effet, c’est une cérémonie de grande portée spirituelle que nous avons vécue, priante, recueillie et belle car chaque geste liturgique avait un sens. De la litanie des saints à la liturgie eucharistique en passant par la déposition des reliques, l’acte de consécration, l’onction de l’autel, l’encensement, la parure et l’illumination de l’autel, tout avait un sens et exprimait l’œuvre de la grâce divine. Chaque acte liturgique traduisait le fait que cette église est avant tout le lieu de la présence divine, le lieu de la célébration du culte divin et de la rencontre avec Dieu, avant d’être un lieu de beauté artistique et de tourisme.

À la beauté artistique et architecturale de la cathédrale s’ajoutait la beauté spirituelle des actes liturgiques qui invitent à prier, à s’ouvrir à Dieu et tenir compte de la foi dans nos prises de décisions.

En fait, cette réouverture a été le lieu où le temporel et le spirituel s’accordaient pour reconnaître que Dieu est au début, au cœur et à la fin de l’existence humaine. Aussi, cette cérémonie a été l’occasion de revisiter les racines chrétiennes de la France, fille ainée de l’Eglise. C’est pourquoi certains grands hommes politiques et décideurs ont répondu présent à cette célébration pour témoigner de la prééminence de Dieu sur toute chose.

Aussi, les couleurs des habits liturgiques ont donné un cachet spécial et universel à cette cérémonie. Ce sont les couleurs qui expriment le caractère universel de l’Eglise et de la mission: Jaune: Asie, Vert: Afrique, Bleu : Océanie, Blanc : Europe, Rouge : Amérique.

De plus, ce sont les couleurs que l’Eglise s’est choisie pour exprimer et traduire son universalité. De fait, la cathédrale est le lieu où se vit et se traduit cette universalité: une Église une, diverse et ouverte à tous, une église de tous les peuples, de toutes les races, de tous les hommes.

Enfin, cette cérémonie sonne l’heure du renouveau spirituel et civil, de la conversion du peuple, de retrouvailles fraternelles pour une nation bâtie sur le roc Jésus Christ et consacrée à la Vierge Marie.

En consacrant l’autel, c’est la voie ouverte à une entrée officielle du Christ dans les cœurs de tous. N’est-ce pas un signe que la France est en train de retrouver sa vocation de fille ainée de l’Eglise, de peuple de foi, de terre de saints et de missionnaires ? C’est là le « signe du relèvement, de victoire de la vie et de résurrection. » (Mgr Laurent Ulrich, Archevêque de Paris).

Je vous souhaite un fructueux cheminement vers Noël.

Père Mathieu Ibrago

Edito du 8 décembre : Rituel de la consécration d’un nouvel autel

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Rituel de la Consécration d’un nouvel autel

Lors de cette messe, l’eau est bénite, comme pour le baptême, pour l’aspersion des fidèles et du futur autel. La messe se poursuit et, après le Credo, la litanie des Saints est chantée. Les reliques d’un saint ou d’une sainte sont déposées et scellées dans l’autel. L’évêque, debout, sans mitre, prononce alors la prière de dédicace :

Nous t’exaltons, Seigneur, et nous te bénissons, toi qui as voulu, dans un admirable dessein de ton amour, que le mystère de cet autel, préfiguré jadis de diverses manières, trouve son accomplissement dans le Christ.

En effet, après le déluge, Noé, cet autre père du genre humain, t’érigea un autel pour t’offrir un sacrifice ; tu l’acceptas, Père très saint, comme un parfum d’agréable odeur et tu renouas avec les hommes ton alliance d’amour. Abraham, notre père dans la foi, obéissant de tout son cœur à ta parole, te dressa lui aussi un autel, car il ne te refusait pas Isaac, son fils bien-aimé.

Moïse, à son tour, le médiateur de lancienne Alliance, te construisit un autel quil aspergea du sang dun agneau, en préfiguration de lautel de la croix. Par le mystère de sa Pâque, le Christ a donné à toutes ces figures leur achèvement : à la fois prêtre et victime, en montant sur le bois de la croix, il sest livré lui-même à toi, Père, comme une offrande pure, pour enlever les péchés du monde entier et sceller avec toi lAlliance nouvelle et éternelle.

C’est pourquoi nous te supplions, Seigneur : du haut du ciel, répands ta bénédiction sur l’autel qui a été bâti en cette église ; qu’il soit pour toujours consacré au sacrifice du Christ, qu’il soit la table du Seigneur où ton peuple viendra refaire ses forces. Que cet autel taillé dans la pierre soit pour nous le symbole du Christ, car c’est de son côté transpercé qu’il laissa couler l’eau et le sang, source des sacrements de l’Eglise.

Que cet autel soit la table de fête où les convives du Christ afflueront dans la joie : en se déchargeant sur toi, Père, de leurs soucis et de leurs fardeaux, quils reprennent ici courage pour une étape nouvelle.

Que cet autel soit un lieu de paix et de profonde communion avec toi, pour que tes enfants, nourris du corps et du sang de ton Fils, et abreuvés de son Esprit, grandissent dans ton amour.

Qu’il soit source d’unité pour l’Eglise : que tes fidèles rassemblés autour de lui y puisent un esprit de vraie charité.

Qu’il soit le centre de notre louange et de notre action de grâce jusqu’au jour où nous parviendrons, exultant de joie, dans les demeures du ciel, là où nous t’offrirons sans fin le sacrifice de louange avec le Christ, souverain Prêtre et vivant Autel, lui qui règne avec toi et le Saint Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles.

R/ AMEN.

S’ensuivent quelques rites :

– par l’onction du Saint Chrême l’autel devient le symbole du Christ, qui, plus que tout autre, est « Oint » et est appelé ainsi car le Père l’a oint par le Saint-Esprit et a fait de lui le Souverain Prêtre, qui devait offrir sur l’autel de son corps le sacrifice de sa vie pour le salut de tous les hommes.

– l’encens est brûlé sur l’autel pour signifier que le sacrifice du Christ, qui se perpétue sacramentellement en ce lieu, monte vers Dieu comme un parfum agréable ; mais aussi pour exprimer que les prières des fidèles parviennent jusqu’au trône de Dieu de façon à l’apaiser et à lui plaire.

– la parure de l’autel : l’autel, table du repas eucharistique, est recouvert d’une nappe.

– l’illumination de l’autel par les cierges signale que le Christ est « la lumière pour éclairer les nations païennes » dont la clarté fait resplendir l’Église et par elle toute la famille des hommes.

Le rite se termine par la célébration de l’eucharistie qui donne tout son sens à ce nouvel autel.

 

Prière de Bénédiction de l’ambon

Dieu, qui as appelé les hommes dans leur nuit
pour qu’ils entrent dans ton admirable lumière,
il nous est bon de te rendre grâce
car tu ne permets pas que nous manquions jamais de la nourriture de ta parole,
et tu ne cesses de nous faire entendre les merveilles que tu as prononcées.
Nous t’en prions, Seigneur,
que la voix de ton Fils résonne en ce lieu et parvienne à nos oreilles
pour qu’à l’invitation intérieure de l’Esprit Saint
nous ne soyons pas simplement des auditeurs de ta parole
mais que nous la mettions en pratique.
Que ceux qui proclameront ici ta parole nous montrent le chemin de la vie
pour que nous y avancions à la suite du Christ
et que nous obtenions en lui la vie éternelle.
Lui qui est vivant avec toi pour les siècles des siècles.
R/ AMEN.

Edito du 1er décembre : « Bâtisseurs »

By | Neuvaine

Ce dimanche, nous avons l’appel pour les chantiers du Cardinal, cette œuvre qui construit et restaure les églises et leurs dépendances et qui a réalisé le chœur de notre église. Nous sommes aussi dans les derniers préparatifs de la réouverture de notre cathédrale après 5 ans de travaux extraordinaires et fascinants.

Je pense que c’est l’occasion de réfléchir à ce que sont nos églises pour chacun d’entre nous.

Le bâtiment qui abrite nos célébrations porte le même nom que l’assemblée qu’il accueille. C’est important. Cela veut dire que le bâtiment est signifiant de l’assemblée qu’il reçoit. Grande assemblée, assemblée diocésaine, requièrent de grands bâtiments. Une petite assemblée en requiert de petites. Mais tous ont les mêmes caractéristiques qui révèlent ce que nous sommes.

Le centre de l’église est l’autel, le lieu de la célébration eucharistique. L’église est orientée autour de lui. Cela nous montre que nous sommes rassemblés autour du Christ, symbolisé par l’autel et qui est le lieu où le Christ est rendu présent au milieu de nous dans son Corps et son Sang. Pendant la messe ou les vêpres, on pose des gestes de révérence à l’égard de l’autel (encensement, baiser du célébrant, inclinaisons). On le décore par des fleurs et éventuellement on le pare de belles nappes et d’antependium (tissu très décoré qui est tendu sur le devant de l’autel). Nous sommes bien rassemblés autour du Christ. Nos gestes le manifestent. L’Eglise est l’ensemble des chrétiens rassemblés autour du Christ, que nous adorons et vénérons.

Autour du sanctuaire, statues de saints et d’anges environnent le chœur. Elles nous rappellent que ceux-ci participent à nos liturgies et donc que l’Eglise est composée des chrétiens qui sont sur la terre mais aussi de ceux qui sont au Ciel.

Les lumières des cierges signifient à la fois l’hommage de notre prière mais aussi la présence divine. Lors de la dédicace d’une église ou de son anniversaire, on illumine chaque pilier, on fait bruler des cierges sur l’autel. Plus la solennité de la célébration est grande, plus on en rajoute. La dévotion populaire se manifeste par des bougies ou des fleurs offertes aux saints devant leur image (statues ou icônes).

Beaucoup d’églises sont en forme de croix. Elles nous rappellent que l’Eglise est le corps mystique du Christ. Habituellement, elles sont orientées vers l’est, c’est à dire le soleil levant qui symbolise le Christ en train de ressusciter.

Tout cela pour nous redire combien nos églises sont importantes et doivent être signifiantes, combien il est important de les entretenir et d’en construire là où cela est nécessaire et de veiller, là où la population a baissé, à ce qu’elles demeurent des signes de la présence du Christ au milieu de nous. Peut-être est-ce que, confusément, nos contemporains même peu croyants réalisent quand ils se mobilisent pour sauver l’église de leur village où pourtant ils ne vont guère ?

Et enfin, rendons grâce pour la reprise du culte dans notre cathédrale restaurée, plus belle qu’elle n’a jamais été !

Père Xavier SNOËK

Edito du 24 novembre : Solennité du Christ Roi de l’univers

By | Neuvaine

Solennité du Christ Roi de l’univers

 La fête du Christ Roi marque la fin de l’année liturgique aussi, la semaine prochaine, s’ouvrira le temps de l’Avent. Cette année, cette fête revêt une triple invitation :

  1. Une invitation locale : celle de notre marché de Noël solidaire

C’est une occasion de retrouvailles, d’ouverture de notre paroisse sur le quartier, de permettre à ceux qui ont un petit budget de faire des achats, d’œuvrer ensemble pour notre paroisse et ainsi de contribuer à augmenter ses ressources tout en aidant aussi les communautés monastiques.
Prions afin que ce temps se passe dans la bonne humeur, la joie, l‘entraide et l’unité !

  1. Une invitation diocésaine : celle de la réouverture de notre cathédrale

Avec la reprise du culte dans Notre-Dame, c’est une grande joie pour nous tous. Cette joie, nous la partageons avec le monde entier qui s’est ému lors de l’incendie et qui aura les yeux tournés vers Paris les 7 et 8 décembre prochains.
Prions afin que cet événement soit une source de grâces, une source de dynamisme pour l’Eglise de France !
Prions afin que le regard sur les chrétiens soit renouvelé à cette occasion et que le Christ, le Prince de la Paix puisse ainsi être annoncé et changer les cœurs qui s’ouvriront à Lui avec les portes de la cathédrale.
Prions afin que la réunion de chefs d’Etat qui se tiendra à cette occasion aide à résoudre les conflits.

  1. Une invitation de l’Eglise universelle : la préparation à l’entrée dans l’année sainte

En effet, ce temps de l’Avent prépare à Noël où s’ouvrira alors la porte sainte. Ce sera alors une année de grâces offertes par le Seigneur, à toute l’Eglise. Pendant ce temps de l’Avent, préparons-nous donc de façon exceptionnelle à ce que le Seigneur veut nous donner. Ouvrons nos cœurs au Sauveur !
Prions afin que ce temps de grâce le soit pour tous.
Prions afin que nous remettions le Seigneur à la première place et non dans les interstices de nos disponibilités.
Prions afin que cette célébration de la venue en ce monde du Prince de la Paix nous rassemble davantage et que nous obtenions ainsi la Paix dans les régions ravagées par la guerre !

Alors, bon Avent 2024.  Ne laissez pas passer toutes ces occasions !

Père Xavier SNOËK

 

Edito du 17 novembre : « Projet de groupes bibliques »

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Projet de groupes bibliques

 Au conseil pastoral du mercredi 6 décembre le Père Mathieu Ibarago et Mme Claudie Cluzel de la Paroisse du Cœur eucharistique nous ont fait part de leurs expériences respectives.

  1. Père Mathieu Ibrago : les Communautés ecclésiales de base

Nées au Brésil en 1968, ces communautés ont été mises en place en Côte d’Ivoire suite au Synode africain de 1994. Il s’agit de créer des Communautés composées de 15 à 20 paroissiens, habitants d’un même quartier, qui essaient de vivre une vie plus fraternelle afin de mieux vivre leur vie chrétienne.

Sur le Modèle d’Ac 2, 42. : « ils étaient assidus à l’enseignement des Apôtres et à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières », ce sont des lieux d’évangélisation où se vivent la prière, la responsabilité, la fraternité et la communion.

  • On se met à l’écoute de la Parole de Dieu dans une vie fraternelle,
  • On y fait l’expérience d’être ensemble, d’aimer et d’être aimé.
  • On y met en pratique la Mission de l’Eglise : prier, célébrer, évangéliser.
  • C’est également un lieu d’engagement, de charité et de réflexion.

Le but étant de promouvoir une vie chrétienne dans une Eglise de base dans le quartier, la taille des communautés est importante. Si on est peu nombreux, on se connaît mieux, on sort de l’anonymat, on se soutient. C’est une façon de vivre l’Eglise-Communion, en vivant ensemble comme des frères et non comme des lointains, en s’ouvrant à son voisin même s’il est votre ennemi !

Les rencontres sont mensuelles, un livret d’accompagnement est édité. A la fin de chaque rencontre, on prend un engagement précis et concret qui sera évalué à la rencontre suivante.

  1. Mme Claudie Cluzel : Les Fraternités

Elles ont d’abord été mises en pratique à titre de test par le conseil pastoral. Les groupes sont réduits, comprenant six à huit personnes. La rencontre comprend un temps de Lectio divina, un temps de louange, des intentions de prière. Cette rencontre dure une heure, les participants étant très rigoureux sur l’horaire. A la suite du conseil pastoral, d’autres fraternités ont vu le jour. Certaines se réunissent une semaine sur deux, d’autres une fois par moi selon le rythme qui leur est propre. Chaque groupe a un responsable joignable par les personnes intéressées.

Et nous, que voulons-nous vivre ? On pourrait créer une ou deux équipes :

une le mardi après la messe de 19h00,

l’autre le jeudi après-midi, en alternance avec la réunion du Mouvement Chrétien des Retraités

Le déroulement pourrait être le suivant  : un chant de louange, une invocation à l’Esprit saint, un partage sur l’Évangile du dimanche suivant à partir de questions données le dimanche précédent, une prise de résolution, des intercessions, une prière de conclusion. La durée de la réunion serait de 45 mn. Les équipes seraient accompagnées par le Père Mathieu Ibrago.

Qu’en pensez vous ?

Les personnes intéressées peuvent s’inscrire auprès de :

Ce projet pourrait voir le jour début janvier.

Essayons de nous renouveler, de renforcer des liens entre nous afin de répondre ensemble, davantage à notre mission de baptisés au cœur de ce quartier !

Père Xavier Snoëk