Edito du 2 mars 2025 : Carême 2025

By | éditoriaux fip

Carême 2025

Je vous propose de prendre pour modèle pour ce Carême 2025 les 16 carmélites de Compiègne qui viennent d’être canonisées à la demande de la Conférence épiscopale de France.

Celles-ci ont été emprisonnées puis guillotinées parce qu’elles avaient continué, malgré la loi, à se réunir, à prier ensemble et à essayer de vivre selon leur règle.

Elles savaient qu’elles risquaient leur vie et en faisaient même chaque jour l’offrande, conscientes qu’elles pouvaient être exécutées.

Nous sommes nous-mêmes sans cesse confrontés à l’épreuve de la fidélité. Un nouveau carême, à quoi bon ? Pouvons-nous penser. Le Seigneur nous appelle plus que jamais à la fidélité dans la prière et dans la charité.

Les circonstances incertaines dans lesquelles nous sommes en France peuvent nous inciter à être moins généreux. Mais, la pauvreté va de pair. Chaque semaine nous ne pouvons que le constater à l’Entraide où les bénéficiaires sont toujours plus nombreux et plus réguliers, même si parfois, passant en dernier, certains savent d’avance que nous ne pourrons pas leur donner beaucoup. Mais le peu qu’ils reçoivent est essentiel pour eux.

Par ailleurs, nous sommes tentés de nous laisser envahir par les taches de notre devoir d’état et de ralentir le rythme de la prière, de laisser de côté messes quotidiennes, liturgie des heures priée chez soi, dans les transports ou à l’église, le chapelet. Le Seigneur nous attend là. Les conditions de vie des carmélites avaient radicalement changé. Mais néanmoins, elles se sont adaptées. La communauté divisée en quatre a continué sa vie de prière et sa vie contemplative. Pour nous aussi, les circonstances ne sont pas toujours optimales. Néanmoins il nous faut garder notre vie de prière, l’approfondir, la renouveler. Humblement, il nous faut, à l’image des saintes carmélites, nous adapter et ne rien abandonner. Le Carême c’est un appel à la prière, aux sacrements.

Enfin les carmélites ont offert leur vie pour que la paix soit rendue à l’Eglise et à l’État. La grave maladie du pape plonge l’Eglise toute entière dans une certaine incertitude du lendemain. Les spéculations diverses fleurissent. Ce temps n’est guère propice à la sérénité alors qu’une année jubilaire nous est donnée. Bien sûr la situation de l’État dont l’avenir est si fragile n’est pas meilleure. Aussi, cette double intention des sœurs est bien la nôtre en ce carême 2025. 10 jours après leur exécution, le gouvernement de Robespierre est tombé, marquant la fin de la Grande Terreur avec ses 50 exécutions quotidiennes. En cette année où le pape nous invite à être pèlerins de l’Espérance, nous pouvons bien, avec les saintes carmélites, espérer.

Père Xavier SNOËK

Ecole de la Parole séance des 18, 25 et 27 février

By | Neuvaine

Ecole de la Parole – Séances des 18 et 25 février 2025

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (6,27-38)

« Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux »

En ce temps-là,
Jésus déclarait à ses disciples :
« Je vous le dis, à vous qui m’écoutez :
Aimez vos ennemis,
faites du bien à ceux qui vous haïssent.
Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent,
priez pour ceux qui vous calomnient.
À celui qui te frappe sur une joue,
présente l’autre joue.
À celui qui te prend ton manteau,
ne refuse pas ta tunique.
Donne à quiconque te demande,
et à qui prend ton bien, ne le réclame pas.
Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous,
faites-le aussi pour eux.
Si vous aimez ceux qui vous aiment,
quelle reconnaissance méritez-vous ?
Même les pécheurs aiment ceux qui les aiment.
Si vous faites du bien à ceux qui vous en font,
quelle reconnaissance méritez-vous ?
Même les pécheurs en font autant.
Si vous prêtez à ceux dont vous espérez recevoir en retour,
quelle reconnaissance méritez-vous ?
Même les pécheurs prêtent aux pécheurs
pour qu’on leur rende l’équivalent.
Au contraire, aimez vos ennemis,
faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour.
Alors votre récompense sera grande,
et vous serez les fils du Très-Haut,
car lui, il est bon pour les ingrats et les méchants.

Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux.
Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ;
ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés.
Pardonnez, et vous serez pardonnés.
Donnez, et l’on vous donnera :
c’est une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante,
qui sera versée dans le pan de votre vêtement ;
car la mesure dont vous vous servez pour les autres
servira de mesure aussi pour vous. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

Edito du 16 février : De la fête de Notre-Dame de Lourdes

By | Neuvaine

De la fête de Notre Dame de Lourdes
à celle de sainte Bernadette

D’abord, il nous faut rendre grâce pour la neuvaine à Notre Dame de Lourdes. Celle-ci a été très suivie. Chaque soir, une centaine de personnes sont venues au chapelet et à la messe. Les homélies des prêtres invités ont été remarquables et nous ont vraiment aidés à prier aux intentions choisies. Celles de Mgr Francia et de l’abbé de Bodard nous ont particulièrement touchés. La présence au milieu de nous d’un diacre qui sera ordonné fin juin nous a d’autant plus émus que cela faisait des années que la paroisse n’avait pas accueilli un    candidat au sacerdoce. La fête elle-même a été un grand succès, 350 personnes au moins ont participé à la messe présidée par Mgr Jean-Louis Bruguès et à la procession aux flambeaux.

Auparavant, la plupart avaient fait les gestes de Lourdes, sans oublier la confession. La chorale « les amis de Tehillah », dirigée par Ludovic Celma, s’est surpassée pour nous aider à prier, tant durant la messe que durant la veillée mariale à l’église du Cœur Eucharistique, où le Père Maxime de Montarnal nous a accueillis après avoir fait la procession avec nous.

Au cours de la journée, au collège, les élèves pouvaient également faire les gestes de l’eau, prendre un temps d’adoration dans la salle aménagée en grotte de Lourdes et rencontrer un des acteurs de la comédie musicale « Bernadette ». Cette fête s’est déroulée dans une ambiance très joyeuse, tout en sachant être recueillie quand il le fallait. D’une certaine façon nous avons répondu à l’appel du pape, si désireux de la diffusion des dévotions populaires. Je voudrais remercier ici tous ceux qui, menés par Chimène Avisse, ont concouru à la réussite de cette neuvaine et ont su accueillir avec bienveillance les nombreux pèlerins. Je pense qu’ils ont reçu de grandes grâces et j’espère qu’ils sont conscients que la grâce est passée à travers eux.

Mais la fête de s’arrête pas ! En effet, en France et au Royaume Uni, le 18 février, nous célèbrerons la fête de Sainte Bernadette, commémorant le jour où Marie lui a dit qu’elle ne lui promettait pas d’être heureuse en ce monde mais dans l’autre. Aussi mardi prochain, nous célèbrerons la fête de la voyante de Lourdes qui est un si beau modèle de fidélité et d’humilité… avec un brin d’humour.  Elle qui disait « je suis chargée de vous le dire, pas de vous le faire croire ». Elle qui, avec force et détermination, a su faire face aux autorités civiles et ecclésiastiques qui ne la ménageaient pas. Cette année, nous aurons à cœur de rendre grâce pour le 71ème miracle qui vient d’être reconnu. En cette année jubilaire, rendons grâce pour tant de grâces.

La dernière semaine de février, une petite dizaine de paroissiennes participeront au pèlerinage diocésain jubilaire à Rome. Je leur demande de bien vouloir porter nos intentions auprès de saint Pierre et de revenir avec des grâces qu’elles pourront transmette à toute la communauté. Puissent ceux qui n’iront pas à Rome participer à un autre pèlerinage jubilaire et recevoir ainsi les grâces d’unité et de paix promises !

Père Xavier SNOËK

Edito du 9 février 2025 : Fête de Notre-Dame de Lourdes

By | Neuvaine

Fête de Notre-Dame de Lourdes

Depuis le 3 Février, nous fêtons et prions la Vierge Marie en nous apprêtant à célébrer la fête de Notre-Dame de Lourdes qui commémore la première apparition de la Vierge Marie à Bernadette, première d’une série d’apparitions et de miracles. Car, en effet, si pèlerins de tous pays et malades accourent à Lourdes c’est parce que, non seulement Marie y est apparue, mais également parce que des miracles y ont été faits par son intercession. Pendant les apparitions, ce sont déjà 6 miracles qui ont pu être observés et, l’évêque de Tarbes a reconnu à la fois les apparitions et les miracles. En nommant sa commission d’enquête, il lui avait donné la double mission de se prononcer sur l’authenticité des apparitions et sur le caractère surnaturel des guérisons advenues durant la période des apparitions du 11 février au 16 Juillet 1858.

C’est une dimension spécifique de Lourdes. Marie apparaît à une adolescente malade et guérit des malades sans aucune parole sur la maladie et les malades. Elle s’exprime en paroles et en actes comme Jésus l’a fait lors des trois années de vie publique. Le message de Marie à Lourdes est centré sur le mystère du Christ. Il s’agit bien de refaire les gestes du baptême et les chapelains de Lourdes développeront un pèlerinage centré sur l’eucharistie (messe et procession eucharistique), la Pâques (chemin de Croix, signe de la lumière, procession aux flambeaux et gestes de l’eau avec l’immersion dans les piscines). On est appelé à venir en procession à la grotte où le rocher qui représente le Christ laisse jaillir l’eau comme du côté transpercé de Jésus ou du côté du Temple.

Une autre dimension très présente à Lourdes dès les apparitions est la présence de l’Eglise. Bernadette, spontanément va voir l’abbé Pomian puis, à la demande de Marie, le curé, l’abbé Peyramale. Car Marie demande aux prêtres par la voix de Bernadette de construire une chapelle. Mais, dès les apparitions, l’Eglise est en construction car Bernadette ne vient jamais seule à la grotte. Au début des compagnes ou des proches sont à ses côtés. Puis c’est une foule d’inconnus qui se joignent à elle. Bernadette n’est jamais seule. Après les apparitions, elle rejoint en tant que pensionnaire les sœurs de Nevers à Lourdes avant d’entrer elle-même dans la congrégation. Bernadette est une fille de l’Eglise. Marie, à Lourdes, ne se manifeste pas seulement comme secours des malades mais aussi comme Mère de l’Eglise. Et quelle belle image de l’Eglise, quand, chaque dimanche, autour d’un évêque, la foule est rassemblée dans la basilique Saint Pie X, consacrée par un futur pape, pour célébrer l’Eucharistie.

C’est encore l’Eglise qui accueille, qui guide les pèlerins, soutient les malades mais également reconnaît les miracles et par là, rend grâce à Dieu et magnifie sa puissance de miséricorde qui se déverse aussi lors du sacrement du pardon et lors des nombreuses guérisons spirituelles qui s’opèrent à Lourdes.

Le 18 février prochain, en France et en Grande Bretagne, nous fêterons Sainte Bernadette ainsi que le jour où Marie lui a promis de la rendre plus heureuse dans l’autre monde que dans celui-ci. Nous rendrons également grâce pour le 71ème miracle, constaté en 1923 mais reconnu en 2024.

Alors rendons grâce car le Seigneur fait des merveilles et en cette année jubilaire où nous sommes appelés à être des pèlerins de l’Espérance, témoignons de notre foi en la puissance divine et en sa miséricorde !

Père Xavier Snoëk

Séances des 18 et 25 février

By | Ecole de la Parole

Ecole de la Parole
Séances des 18 et 25 février 2025

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
(6,27-38)

« Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux »

En ce temps-là,
Jésus déclarait à ses disciples :
« Je vous le dis, à vous qui m’écoutez :
Aimez vos ennemis,
faites du bien à ceux qui vous haïssent.
Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent,
priez pour ceux qui vous calomnient.
À celui qui te frappe sur une joue,
présente l’autre joue.
À celui qui te prend ton manteau,
ne refuse pas ta tunique.
Donne à quiconque te demande,
et à qui prend ton bien, ne le réclame pas.
Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous,
faites-le aussi pour eux.
Si vous aimez ceux qui vous aiment,
quelle reconnaissance méritez-vous ?
Même les pécheurs aiment ceux qui les aiment.
Si vous faites du bien à ceux qui vous en font,
quelle reconnaissance méritez-vous ?
Même les pécheurs en font autant.
Si vous prêtez à ceux dont vous espérez recevoir en retour,
quelle reconnaissance méritez-vous ?
Même les pécheurs prêtent aux pécheurs
pour qu’on leur rende l’équivalent.
Au contraire, aimez vos ennemis,
faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour.
Alors votre récompense sera grande,
et vous serez les fils du Très-Haut,
car lui, il est bon pour les ingrats et les méchants.

Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux.
Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ;
ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés.
Pardonnez, et vous serez pardonnés.
Donnez, et l’on vous donnera :
c’est une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante,
qui sera versée dans le pan de votre vêtement ;
car la mesure dont vous vous servez pour les autres
servira de mesure aussi pour vous. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

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Edito du 2 février : Neuvaine de Notre-Dame de Lourdes à partir du 3 février

By | Neuvaine

Neuvaine de Notre-Dame de Lourdes
à partir du 3 février

Nous voudrions vivre cette neuvaine de l’année jubilaire en communion avec tous les pèlerins qui se rendent à Rome en partageant leur prière.

C’est pourquoi, la fête sera présidée, le 11 Février, par Mgr Jean Louis Bruguès qui, après avoir été évêque d’Angers, fut de nombreuses années, au service de la curie romaine, d’abord à la congrégation pour l’éducation catholique puis à la bibliothèque vaticane. Sa présence parmi nous témoignera concrètement de notre lien avec les pèlerins de Rome. Mgr Andrea Francia, qui est conseiller de nonciature à Paris, marquera aussi ce lien et nous fera prier pour l’Eglise universelle. L’abbé Laurent Ghirardotti, diacre en vue du sacerdoce pour le diocèse de Paris, nous fera prier pour l’avenir de l’Eglise qui a besoin de vocations sacerdotales.

Bien sûr, la paix sera au cœur de notre prière comme elle l’est au cœur de la prière du pape et de ses interventions. Mgr Samer NASSIF, chorévèque de l’église maronite et l’abbé Gaétan de Bodard, aumônier des pompiers de Paris du diocèse aux armées nous feront prendre cette intention en compte.

Enfin Notre-Dame de Lourdes est avant tout la Vierge Marie dont le cœur est rempli de compassion pour ceux qui souffrent. Aussi nous aurons le lundi 3 Février une messe pour les défunts présidée par le Père Mathieu Ibrago et je célèbrerai une messe pour les malades le 8 Février. Le dimanche 9, certains d’entre nous, s’ils le demandent à l’avance, pourront recevoir le sacrement des malades. Enfin le 10 Février, nous aurons une messe votive au Cœur immaculée de Marie, en ce jour anniversaire du vœu de Louis XIII qui a consacré la France à la Vierge Marie le 10 février 1638 et à la consécration de la France au Cœur immaculé de Marie, faite par Elisabeth de France, sœur de Louis XVI, le 10 février 1790. Beaucoup d’entre vous, sont inquiets pour l’avenir de notre pays. C’est l’occasion de nous tourner vers la Vierge Marie pour le lui confier.

Avec ferveur et enthousiasme comme nos amis haïtiens qui nous rejoindront pour la messe du samedi 8 au soir et pour la nuit de prière, engageons-nous résolument dans cette neuvaine, en cette année jubilaire, invitons autour de nous ceux qui cherchent, ceux qui souffrent, ceux qui ont des intentions de prière. Ainsi nous serons, comme le pape, nous y invite, des pèlerins de l’Espérance !

Père Xavier SNOËK

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Edito du 26 janvier 2025

By | Neuvaine

Dimanche de la Parole de Dieu

Le dimanche 26 janvier 2025, l’Eglise célèbre la 6ème édition du Dimanche de la Parole de Dieu. Cette fête de la Parole de Dieu a été instituée par le Pape François en 2019 dans le Motu proprio Aperuiti illis. C’est une invitation à « se mettre à l’écoute de la Parole de Dieu, à la lire, la célébrer, la méditer, l’entendre ». En effet, Dieu se révèle, se fait connaître, nous parle, nous instruit, nous convertit, nous guérit et nous sanctifie par sa Parole. Alors, écouter la Parole de Dieu c’est se mettre activement à son école et entrer en dialogue avec lui.

Mieux, la Parole de Dieu est le sacrement de sa présence au milieu de nous. Par sa Parole, Dieu se rend présent et agissant au milieu de nous, en nous et dans le monde. D’ailleurs, c’est à travers sa Parole que Jésus Christ accomplit des signes de guérison, de conversion, de libération et de salut.

Cette année, pour la célébration de la Parole de Dieu, le Pape nous propose la devise suivante : « J’espère en ta Parole » (Ps 119, 74). La Parole est signe d’espérance, lueur d’espoir dans les situations de désespoir, de tourmente, de souffrance, de confusion. Un avenir meilleur est possible si on se laisse interpeller, éclairer, guider et toucher par la puissance de la Parole de Dieu. Elle est capable de transformer le mal en bien, de panser nos blessures, de nous relever et relancer notre marche vers l’avenir et la vie éternelle.

Le Psaume 19 de ce dimanche nous dit que la Parole de Dieu est efficace en elle-même. Elle produit beaucoup d’effets. Elle fait ce qu’elle veut et rien ne peut l’arrêter. Elle est là pour toujours. Elle redonne vie. Elle rend sage. Elle réjouit. Elle clarifie le regard. Elle inspire la crainte.

Voici l’occasion pour nous de revoir notre rapport à la Parole de Dieu. Quelle est la place que j’accorde à la Parole de Dieu ? Combien de temps vais-je lui accorder chaque jour pour la lire, l’entendre, la méditer et l’appliquer ainsi à ma vie ? Est-ce que je prie avec la Parole de Dieu ?

Par ailleurs, notre Paroisse nous propose de nous retrouver en équipe fraternelle chaque mois pour méditer la Parole de Dieu. Nous vous invitons à nous rejoindre dans cette caravane de frères et sœurs à l’école de la Parole de Dieu.

Merci infiniment pour votre disponibilité.

« La parole est une coque que le rusé décortique » (Proverbe Mossi/Burkina Faso)

Bon et fructueux dimanche.

Père Mathieu IBRAGO

édito du 19 janvier : Semaine de prière pour l’unité des chrétiens

By | Neuvaine

Semaine de prière pour l’unité des chrétiens

Chaque année nous sommes invités à prier pour l’unité des chrétiens. Malheureusement, bien souvent cette intention est bien vite oubliée.

Or, nos divisions sont un scandale. Elles sont incompréhensibles pour tous ceux qui ne partagent pas notre foi mais s’y intéressent. A plusieurs reprises, j’ai accompagné des musulmans qui voulaient devenir chrétiens. Leur premier contact, pour plusieurs d’entre eux, avait été avec des orthodoxes. Puis ils ont rencontré le catholicisme en arrivant en France et deux d’entre eux se sont faits finalement baptiser par des évangélistes car le parcours était plus court ! Mais qu’avaient ils réellement compris de nos différences venant de si loin ? Aujourd’hui les luthériens sont les plus proches de nous au niveau théologique mais quand il s’agit d’éthique nous nous rejoignons plutôt avec les évangélistes ! Difficile à suivre !

Au Moyen Orient, les communautés chrétiennes sont multiples et vivent dans des conditions très difficiles. Cela ne les aide pas à se soutenir et nous mêmes avons bien du mal à comprendre.

Mais ne rejetons pas sur les autres et en parti sur les chrétiens séparés, la faute de la division. Entre chrétiens catholiques d’un même pays, d’un même diocèse et même d’une même paroisse, nous avons souvent bien du mal à nous accepter avec nos différences qui n’affectent ni la foi ni les mœurs. Les rapports humains dans notre société sont souvent bien violents mais nos communautés n’en sont pas exemptées malheureusement et c’est bien triste.

Alors, en cette semaine de prière pour l’unité des chrétiens, je vous invite tout spécialement à être artisan de paix, artisan d’unité, là où le Seigneur vous a mis, c’est à dire dans notre paroisse, dans notre diocèse, dans notre pays. Prions afin que nous nous regardions avec bienveillance. Prions afin que nous nous acceptions même si nous ne nous comprenons pas toujours.

Bonne semaine de prière pour l’unité des chrétiens !

Père Xavier SNOËK

Edito du 12 janvier 2025 : Baptême de Jésus

By | Neuvaine

Du Baptême de Jésus à sa Présentation au Temple

En ce dimanche, nous célébrons le baptême de Jésus. Il a 30 ans et, le 2 Février, nous célébrerons sa présentation au Temple. Il a alors 40 jours. Difficile pour les enfants de s’y retrouver. D’autant que pour beaucoup d’entre eux, un baptême c’est nécessairement un baptême de bébé.

Si nous célébrons le baptême de Jésus juste après l’Épiphanie, c’est parce que, comme elle, c’est une manifestation de la divinité de Jésus : Adoration des mages, voix du Père « Celui-ci est mon Fils bien aimé, écoutez-le » et présence de la colombe signifiant le saint Esprit. Après la reconnaissance de la divinité de l’Enfant couché dans la mangeoire, voici que c’est une manifestation de la sainte Trinité qui a lieu au moment où Jésus s’est humilié en se mettant au rang des pécheurs, en acceptant de se laisser baptiser par Jean. Lors de la Présentation au Temple, c’est aussi un acte d’humilité et d’obéissance auquel nous assistons. En effet, Marie et Joseph se conforment alors à la Loi de Moïse en présentant l’Enfant au Temple. Mais c’est en fait une véritable intronisation, car Jésus y est alors reconnu « Lumière des nations. »

Déjà, à l’Épiphanie, Jésus s’était manifesté comme Lumière des nations, en attirant les mages grâce à l’étoile. La Présentation au Temple est donc en quelque sorte l’achèvement de l’Épiphanie. Elle clôt ainsi le cycle de Noël. Autrefois, elle marquait la fin du temps de Noël. C’est pourquoi la crèche demeure dans l’église jusqu’à la Présentation de Jésus au Temple, appelée communément la chandeleur, en raison de cette reconnaissance de Jésus, lumière des nations, qui est célébrée par une procession avec les cierges.

Malheureusement, cette fête passe souvent inaperçue car elle est célébrée en semaine et n’est alors l’occasion que de partager quelques crêpes !

Mais en cette année jubilaire, cette fête tombe un dimanche ! Aussi est-ce une grâce de pouvoir la célébrer tous ensemble et de recevoir ce signe d’espérance qu’est cette reconnaissance de Jésus, Lumière des nations.

En effet, ce vocable annonce le cierge pascal, signe de la résurrection de Jésus, signe de sa victoire sur la mort et sur les ténèbres du péché. Aussi, en célébrant la Présentation de Jésus au temple, en portant nos cierges, nous manifestons notre foi en la résurrection, nous affirmons notre espérance du salut. Nous sommes alors pèlerins d’espérance comme nous y invite le pape en cette année sainte.

Alors, réservons notre matinée du 2 février, réjouissons-nous même en cette période inquiétante. Le Christ est vainqueur des ténèbres pour toutes les nations, même pour celles qui sont en guerre, même pour celles qui viennent de vivre un cataclysme, même pour celles qui sont dans l’incertitude du lendemain.

 Père Xavier SNOËK

Edito Epiphanie 2025

By | Neuvaine

Offrir pour l’année sainte, l’or, l’encens et la myrrhe

Les mages sont partis en suivant l’étoile. Ils sont partis en pèlerinage comme nous y sommes invités en cette année sainte. Ils ont eu la joie de pouvoir adorer l’Enfant Dieu. Ils lui ont offert l’or, l’encens et la myrrhe puis dociles à la volonté divine ils ne sont pas retournés voir Hérode. Mais vous, au seuil de l’année sainte, vous êtes comme eux. Mais qu’allez vous offrir au Seigneur ?

1) offrir l’or

En ce début d’année, que veut dire pour vous offrir l’or ? Faisons le point, qu’allez-vous offrir au Seigneur ? Au denier ? A la quête ? Aux associations caritatives ?

2) offrir l’encens

Offrir l’encens, c’est reconnaître la divinité de l’enfant Jésus. C’est l’adorer, le prier. Pour l’année sainte, qu’allez-vous vous changer dans votre vie spirituelle pour vous ouvrir à la grâce du jubilé ? Pèlerinage jubilaire ? Retraite ? Messe quotidienne ? Adoration ? Confession plus fréquente ? Étude biblique ? Réfléchissez et prenez des résolutions ! Et demandez à la Vierge Marie de vous aider à les tenir.

3) offrir la myrrhe

La myrrhe c’est marquer l’humanité du Sauveur ? Alors comment transposer dans vos vies ? Par un engagement de vous-mêmes dans la paroisse ? Un service ? Un engagement au service de la transmission de la Foi ? Un engagement au service des plus fragiles ? Visites de personnes âgées ou malades ? Accompagnement à la messe de paroissiens à mobilité réduite ? Service à l’entraide ? service auprès des plus pauvres dans une association ?

En cette épiphanie de l’année sainte, posez vous la question : qu’offrir afin de nous ouvrir comme les mages à la grâce divine et comme eux partir en pèlerinage, découvrir et adorer le Sauveur ?

Bonne année sainte, avec ma prière

Père Xavier SNOËK