Ecole de la Parole du 3 juin 2024

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Ecole de la Parole
Séance du 3 juin

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

« L’Esprit Saint vous enseignera tout » (Jn 14, 15-16.23b-26)

 En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Si vous m’aimez,
vous garderez mes commandements.
Moi, je prierai le Père,
et il vous donnera un autre Défenseur
qui sera pour toujours avec vous.
Si quelqu’un m’aime,
il gardera ma parole ;
mon Père l’aimera,
nous viendrons vers lui
et, chez lui, nous nous ferons une demeure.
Celui qui ne m’aime pas
ne garde pas mes paroles.
Or, la parole que vous entendez n’est pas de moi :
elle est du Père, qui m’a envoyé.
Je vous parle ainsi,
tant que je demeure avec vous ;
mais le Défenseur,
l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom,
lui, vous enseignera tout,
et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

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Edito du 25 mai :

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Amour et Unité
(extrait de l’homélie de Sa Sainteté Léon XIV)

 Amour et Unité : ce sont les deux dimensions de la mission confiée à Pierre par Jésus.

C’est ce que nous raconte le passage de l’Évangile qui nous conduit au lac de Tibériade, là même où Jésus avait commencé la mission reçue du Père : “pêcher” l’humanité pour la sauver des eaux du mal et de la mort. En passant sur la rive de ce lac, il avait appelé Pierre et les autres premiers disciples à être comme Lui « pêcheurs d’hommes ». Désormais, après la résurrection, c’est à eux de poursuivre cette mission, de jeter le filet encore et encore pour plonger dans les eaux du monde l’espérance de l’Évangile, de naviguer sur la mer de la vie pour que tous puissent se retrouver dans l’étreinte de Dieu.

Comment Pierre peut-il s’acquitter de cette tâche ? L’Évangile nous dit que cela n’est possible que parce qu’il a expérimenté dans sa propre vie l’amour infini et inconditionnel de Dieu, y compris à l’heure de l’échec et du reniement. C’est pourquoi, lorsque Jésus s’adresse à Pierre, l’Évangile utilise le verbe grec agapao, qui se réfère à l’amour que Dieu a pour nous, à son offrande sans réserve et sans calcul, différent de celui utilisé pour la réponse de Pierre, qui décrit plutôt l’amour de l’amitié, que nous avons entre nous.

Lorsque Jésus demande à Pierre : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? » (Jn 21, 16), il fait donc référence à l’amour du Père. C’est comme si Jésus lui disait : ce n’est que si tu as connu et expérimenté cet amour de Dieu, qui ne manque jamais, que tu pourras paître mes agneaux ; ce n’est que dans l’amour de Dieu le Père que tu pourras aimer tes frères « encore plus », c’est-à-dire en offrant ta vie pour tes frères.

À Pierre est donc confiée la tâche « d’aimer davantage » et de donner sa vie pour le troupeau. Le ministère de Pierre est précisément marqué par cet amour oblatif, car l’Église de Rome préside à la charité et sa véritable autorité est la charité du Christ. Il ne s’agit jamais d’emprisonner les autres par la domination, la propagande religieuse ou les moyens du pouvoir, mais il s’agit toujours et uniquement d’aimer comme Jésus l’a fait.

Lui – affirme l’apôtre Pierre lui-même – « est la pierre méprisée de vous, les bâtisseurs, mais devenue la pierre d’angle » (Ac 4, 11). Et si la pierre est le Christ, Pierre doit paître le troupeau sans jamais céder à la tentation d’être un meneur solitaire ou un chef placé au-dessus des autres, se faisant maître des personnes qui lui sont confiées (cf. 1 P 5, 3). Au contraire, il lui est demandé de servir la foi de ses frères, en marchant avec eux :  en effet, nous sommes tous constitués « pierres vivantes » (1 P 2, 5), appelés par notre baptême à construire l’édifice de Dieu dans la communion fraternelle, dans l’harmonie de l’Esprit, dans la coexistence des diversités. Comme l’affirme saint Augustin : « L’Église est constituée de tous ceux qui sont en accord avec leurs frères et qui aiment leur prochain » (Discours 359, 9).

Cela frères et sœurs, je voudrais que ce soit notre premier grand désir : une Église unie, signe d’unité et de communion, qui devienne ferment pour un monde réconcilié.

À notre époque, nous voyons encore trop de discorde, trop de blessures causées par la haine, la violence, les préjugés, la peur de l’autre, par un paradigme économique qui exploite les ressources de la Terre et marginalise les plus pauvres. Et nous voulons être, au cœur de cette pâte, un petit levain d’unité, de communion, de fraternité. Nous voulons dire au monde, avec humilité et joie : regardez le Christ ! Approchez-vous de Lui ! Accueillez sa Parole qui illumine et console ! Écoutez sa proposition d’amour pour devenir son unique famille : dans l’unique Christ, nous sommes un. Et c’est la route à parcourir ensemble, entre nous, mais aussi avec les Églises chrétiennes sœurs, avec ceux qui suivent d’autres chemins religieux, avec ceux qui cultivent l’inquiétude de la recherche de Dieu, avec toutes les femmes et tous les hommes de bonne volonté, pour construire un monde nouveau où règne la paix !

Tel est l’esprit missionnaire qui doit nous animer, sans nous enfermer dans notre petit groupe ni nous sentir supérieurs au monde ; nous sommes appelés à offrir à tous l’amour de Dieu, afin que se réalise cette unité qui n’efface pas les différences, mais valorise l’histoire personnelle de chacun et la culture sociale et religieuse de chaque peuple.

 

Edito du 18 mai

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In Illo uno unum
Dans l’Un, un seul

Dès son élection ; le pape Léon XIV a appelé à la paix, non seulement à la paix entre les nations – qu’il a explicitement nommées lors du Regina Caeli de dimanche dernier – mais également à la paix en nous.  Face aux journalistes, il a appelé à une communication qui ne soit pas agressive. « la paix commence en chacun d’entre nous, dans la manière dont nous regardons les autres, dont nous écoutons les autres, dont nous parlons des autres ». En ce domaine, les médias donnent le ton, cet appel les concerne donc en premier lieu. Mais il concerne aussi chacun d’entre nous, dans nos relations au sein de nos familles, dans nos immeubles, dans nos paroisses. Cet appel vibrant et répété les 8 et 10 mai résonne avec sa devise et, visiblement, est prioritaire dans sa pensée.

Le saint Père, nouvellement élu, lors de son discours aux cardinaux le 10 mai a donné les axes de son pontificat : primauté de l’annonce du Christ, appel à la conversion missionnaire, renforcement de la collégialité (c’est pour les cardinaux) et de la synodalité (responsabilisation de chacun, c’est pour nous aussi), attention au sensus fidei notamment à la piété populaire, priorité aux plus fragiles. Tout ceci nous concerne à Notre Dame de Lourdes, il va nous falloir y réfléchir dans les prochaines semaines.

Dans son homélie du 9 mai, le pape soulignait une double urgence :  reconnaître Jésus comme le Christ sauveur et réveiller l’Eglise de son endormissement spirituel. L’ouverture du nouveau pontificat doit être pour nous, à Notre Dame de Lourdes, l’occasion d’un réveil de notre engagement missionnaire.  Comment, face aux demandes de baptême et de confirmation d’adultes à Paris et dans notre paroisse, comment face au nombre grandissant d’enfants et de jeunes à catéchiser, répondons-nous à notre mission de baptisé ? Comment répondons-nous à l’appel du pape à nous réveiller ?

Enfin, le nouveau pape, disciple de Saint Augustin, nous appelle à l’intériorité. Il s’agit bien de faire l’expérience de la présence du Christ en nous, plus intime à nous que nous même. Pour cela il nous faut comme l’a dit le pape, disparaître pour que le Christ demeure. C’est à dire ne pas nous annoncer nous-même mais entrer vraiment dans une relation intime avec le Christ afin que, unis à lui et unis aux autres, condition indispensable pour que notre mission soit féconde, nous transmettions le Christ sauveur, que nous avons reçu et dont nous avons fait l’expérience de la présence.

Un beau programme pour chacun d’entre nous au cœur de notre paroisse, appelée à retrouver sa vocation missionnaire au cœur de notre quartier.

Père Xavier SNOËK

Ecole de la Parole – Séance du 27 mai (Evangile du dimanche 1er juin)

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Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

« Qu’ils deviennent parfaitement un » (Jn 17, 20-26)

 

En ce temps-là,
les yeux levés au ciel, Jésus priait ainsi :
« Père saint,
je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là,
mais encore pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi.
Que tous soient un,
comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi.
Qu’ils soient un en nous, eux aussi,
pour que le monde croie que tu m’as envoyé.
Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée,
pour qu’ils soient un comme nous sommes UN :
moi en eux, et toi en moi.
Qu’ils deviennent ainsi parfaitement un,
afin que le monde sache que tu m’as envoyé,
et que tu les as aimés comme tu m’as aimé.
Père,
ceux que tu m’as donnés,
je veux que là où je suis,
ils soient eux aussi avec moi,
et qu’ils contemplent ma gloire,
celle que tu m’as donnée
parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde.
Père juste,
le monde ne t’a pas connu,
mais moi je t’ai connu,
et ceux-ci ont reconnu
que tu m’as envoyé.
Je leur ai fait connaître ton nom,
et je le ferai connaître,
pour que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux,
et que moi aussi, je sois en eux. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

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Ecole de la Parole – séance du 13 mai

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Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

« Je vous donne un commandement nouveau :
c’est de vous aimer les uns les autres »
(Jn 13, 31-33a.34-35)

 

Au cours du dernier repas que Jésus prenait avec ses disciples,
quand Judas fut sorti du cénacle, Jésus déclara :
« Maintenant le Fils de l’homme est glorifié,
et Dieu est glorifié en lui.
Si Dieu est glorifié en lui,
Dieu aussi le glorifiera ;
et il le glorifiera bientôt.

Petits enfants,
c’est pour peu de temps encore que je suis avec vous.
Je vous donne un commandement nouveau :
c’est de vous aimer les uns les autres.
Comme je vous ai aimés,
vous aussi aimez-vous les uns les autres.
À ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples :
si vous avez de l’amour les uns pour les autres. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

Acclamons la Parole de Dieu.

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BIOGRAPHIE DU PAPE LEON XIV

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Courte biographie du Pape Léon XIV

Après deux jours de Conclave et cinq tours de scrutin, le cardinal américain Monseigneur Robert Francis Prevost, a été élu Pape le 8 mai 2025 et a choisi le nom de Léon XIV.

Monseigneur Robert Francis Prevost est né le 14 septembre 1955 à Chicago, aux États-Unis, dans une famille d’ascendance française, italienne et espagnole. Après avoir terminé ses études secondaires au petit séminaire de l’ordre de Saint-Augustin en 1973, il obtient en 1977 un bachelor en mathématiques à l’université Villanova près de Philadelphie. La même année, Il entre chez les Augustins, prononce ses premiers vœux en 1978 et sa profession solennelle en 1981. Il reçoit une licence en théologie de la Catholic Theological Union de Chicago.

Ordonné prêtre à Rome le 19 juin 1982, il poursuit des études de droit canonique à l’Université pontificale Saint-Thomas-d’Aquin (Angelicum), où il obtient une licence en 1984 puis un doctorat en 1987, avec une thèse sur le rôle du prieur local dans l’Ordre de Saint-Augustin. Dès 1985, il part en mission au Pérou, où il devient chancelier de la prélature territoriale de Chulucanas et vicaire de la cathédrale. Après un court retour aux États-Unis, il retourne au Pérou en 1988, où il dirige le séminaire des Augustins de Trujillo, enseigne le droit canonique, la patristique et la morale, et fonde une paroisse dans la périphérie pauvre de la ville.

En 1999, il est élu provincial de la province du Midwest des Augustins à Chicago en 1999, il est nommé prieur général de l’Ordre de Saint-Augustin de 2001 à 2013, exerçant ainsi la plus haute responsabilité de son ordre religieux.

Le pape François le nomme administrateur apostolique en novembre 2014, puis, en 2015, évêque du diocèse de Chiclayo au Pérou dans un contexte difficile pour l’Église locale. Le 12 avril 2023, il succède à Rome au cardinal Ouellet comme préfet du Dicastère pour les évêques. Ce dicastère joue un rôle central dans la sélection des évêques à travers le monde. Monseigneur Prevost est créé cardinal par le pape François le 30 septembre 2023.

(Source Conférence des Evêques de France)

Habemus Papam – Lettre de Mgr Ulrich aux Parisien

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Habemus Papam !

Lettre de Monseigneur Ulrich aux parisiens pour l’élection de Léon XIV

Paris, le 8 mai 2025

Chers frères et sœurs, Chers amis,

En la personne de Léon XIV, un pape nous a été donné : grande est notre joie !

Ce soir, notre premier mouvement est de nous tourner, le cœur plein de reconnaissance, vers le Seigneur qui se montre toujours présent, vivant, agissant dans notre Église et notre monde. En nous donnant Son Esprit Saint après Sa Résurrection, Il a manifesté Son amour infini pour l’humanité, et en tous temps et en tous lieux, ce même Esprit Saint ne cesse de guider et conduire Son Peuple en lui donnant les pasteurs dont il a besoin.

J’ai eu la chance de rencontrer Robert Francis Prevost, et j’ai pu apprécier ses grandes qualités d’écoute et son humilité. Dans sa première salutation à l’Église et au monde, il nous appelle à construire ensemble, dans la fidélité au Christ, une Église missionnaire, qui construit des ponts, une Église du dialogue, toujours ouverte à tous.

Ce soir, le son des cloches de Notre-Dame et de toutes les églises de notre diocèse lui sont le premier témoignage de notre attachement filial ; demain à 19h30, je présiderai une messe à Notre-Dame à son intention. J’invite tous les catholiques de Paris à y participer ou à s’y unir, à soutenir le Saint-Père par leur prière personnelle, dans la communion et la joie de toute l’Église : que Dieu lui donne la force nécessaire pour porter la lourde charge qui est désormais la sienne au service des serviteurs de Dieu, pour témoigner partout de Son amour miséricordieux et de Son salut offert à tous, pour prendre soin des plus pauvres, pour travailler sans relâche à la construction de la paix et à l’amitié entre les peuples.

Et qu’Il donne à chacun d’entre nous, évêques, prêtres, diacres, fidèles laïcs, religieux et consacrés, quels que soient notre parcours de vie ou notre engagement dans l’Église, de percevoir distinctement le lien précieux qui nous relie au successeur de Pierre : que dans la belle et grande diversité qui fait le Corps du Christ, nous nous sentions toujours reconnaissants, responsables et soucieux de la communion et de l’unité de l’Église, dans la pleine fidélité à l’Évangile.

† Laurent Ulrich
Archevêque de Paris

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édito des 4 et 11 mai 2025

By | Neuvaine

L’enseignement du pape pour notre paroisse

« Il conviendra de retenir les quelques enseignements riches qu’aura pu nous donner l’évêque de Rome. Rappelons ici l’impérieux devoir de charité envers les plus pauvres, la constance du pape dans la défense de la vie, de sa conception à la mort naturelle, mais également, et c’est probablement une leçon pour les années à venir pour l’Église de France : l’importance de la place des laïcs dans l’Église.

L’implication des fidèles, l’héritage de Bergoglio

Dans une Église en mal de vocations en Occident, les fidèles doivent s’impliquer davantage dans les communautés. Non pas dans le domaine liturgique, mais dans l’évangélisation, le soutien aux prêtres et aux religieux, et la défense des valeurs chrétiennes en exerçant la charité, en défendant les préceptes que nous a enseignés l’Église catholique, et en promouvant la cellule de base de toute société : la famille. Dans une société française où le nombre de prêtres est gravement insuffisant, aider les pasteurs matériellement et moralement est une nécessité. En les déchargeant de tâches pratiques, nous avons le pouvoir d’aider leur sacerdoce. Le message du pape François sur l’implication des laïcs nous invite par ailleurs à nous prendre en main comme chrétiens et à ne pas nous reposer, un peu facilement, sur les prêtres pour tout ce qui a trait à la religion. Ce soutien au sacerdoce, pierre angulaire de la vie chrétienne, sera probablement un des éléments indispensables au renouveau de l’Église en France et en Occident européen. »

Parmi les nombreux écrits sur le bilan de notre pape, j’ai relevé ce passage qui, je pense, nous concerne tout particulièrement. À nous, à Notre Dame de Lourdes, à prendre des responsabilités et ne pas attendre toujours des prêtres ou des salariés, aidés de quelques personnes en nombre très réduit, d’assurer la bonne marche de notre paroisse. Essayons de tirer profit de l’enseignement du pape défunt afin de pouvoir mener à bien notre mission dans notre quartier. Le samedi 7 juin, les membres des conseils paroissiaux se réuniront pour préparer l’année pastorale 2025-2026. D’ici là, essayons de nous proposer pour différents services indispensables à la transmission de la foi, à la préparation et à la célébration des offices, à de multiples tâches matérielles, …. Et tout cela dans l’unité et la charité.

Père Xavier SNOËK

édito de Pâques 2025

By | Neuvaine

La résurrection

La résurrection du Christ introduit une nouveauté dans l’histoire de l’humanité.

La vie va vers son accomplissement, vers la nouveauté, ce qui ne vieillit pas, ce qui est immortel, ce qui est éternel. Jésus Christ par sa résurrection nous fait entrer dans cette nouveauté qui est une vie nouvelle, une vie avec Dieu et une vie pour Dieu. C’est pourquoi le Christ est vivant, c’est la victoire de la vie sur mort, la victoire de la nouveauté sur le vieillissement. C’est une irruption de la divinité dans l’humanité. C’est la marque de Dieu sur la vie c’est à dire que l’homme est fait pour vivre et vivre de nouveau. L’homme se renouvelle chaque jour quand il est en communion avec le Ressuscité. L’homme se fortifie quand il vit du Ressuscité.

En fait, le ressuscité ne passe pas dans une vie sans lui insuffler la nouveauté, la vie nouvelle, c’est le signe du passage de la mort à la vie. Et cela se manifeste dans la vie du baptisé.

Le baptême nous confère la vie nouvelle du Christ, la vie du ressuscité, la vie divine, la vie éternelle. Il fait de nous  » une pâte nouvelle », une vie intérieure, un homme spirituel. Le baptême nous donne d’avoir une nouvelle identité, et c’est à travers l’existence de chaque jour, l’engagement personnel que cette marque nouvelle apparaît, transforme. C’est la nouveauté de la vie du baptisé qui montre qu’on est né de nouveau. En effet  » par le baptême qui nous unit à sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui, pour mener une vie nouvelle ». Ainsi l’homme nouveau n’est plus esclave du péché car il est affranchi du péché  » et « il est vivant pour Dieu ». La nouveauté pour nous c’est la droiture et la vérité, la charité, la compassion, qui nous préparent à la vie nouvelle éternelle.

Ainsi c’est la qualité de vie nouvelle qui nous sauve et nous prépare à la plus grande et rayonnante nouveauté. En effet « n’oublie jamais que si on ne peut pas changer le passé, on peut changer l’avenir »(Proverbe africain). Et notre avenir c’est la nouveauté aujourd’hui, demain et toujours avec le Christ.

Que la résurrection nous renouvelle, nous sanctifie et nous fortifie.

Bonnes fêtes pascales.

Père Mathieu IBRAGO

édito du 13 avril : « Passer la porte de la ville Sainte »

By | Neuvaine

 » Passer la porte de la ville sainte « 

En cette année sainte, nous sommes invités à passer la porte sainte des basiliques majeures à Rome, pour recevoir la grâce du jubilé. C’est le pape, vicaire du Christ sur la Terre, qui les a franchies le premier.

En ce dimanche des Rameaux, c’est la porte de notre église que nous sommes invités à passer en acclamant le Christ. Car le Christ, notre Roi, entre dans Jérusalem pour y vivre sa Pâque. Or, notre église symbolise Jérusalem.

La Pâque, c’est le passage de la Mer Rouge, le passage de la servitude de l’Egypte à la liberté du peuple élu. C’est aussi le passage du Jourdain pour aller du désert à la Terre promise, cette terre ruisselante de lait et de miel. « Mer qu’as-tu à t’enfuir, Jourdain à retourner en arrière ?» nous dit le psaume 113.

Ces deux passages annoncent celui du Christ, qui passe de la mort à la vie pour que nous ayons la Vie. Ce sont des figures du baptême dont nous faisons mémoire à Pâques et qui est passage à travers l’eau de la mort pour recevoir la Vie. Ainsi, en ce dimanche, nous vivons en figure la Pâque du Christ. Nous revivons (ou nous vivons en figure) notre passage de la mort à la vie.

Ainsi en cette année sainte, en cette semaine sainte, nous nous ouvrons à la grâce que le Seigneur veut nous donner en écoutant l’évangile de la Passion, l’évangile de notre salut.

En ce jour des Rameaux, de la même façon que nous passons les portes saintes, passons la porte de notre église, pour recevoir la grâce que le Seigneur veut nous donner. Cette grâce, en cette Pâques de l’année jubilaire, il veut nous la donner à chacun. Aussi, à la suite du Christ, passons de la mort à la Vie. Entrons ainsi dans l’Espérance !

Bonne semaine sainte de l’année jubilaire à tous !

Père Xavier SNOËK