Editorial 14 & 21 avril – La Paix soit avec vous !

By | Neuvaine

La Paix soit avec vous !

A chacune de ses apparitions, Jésus ressuscité souhaite la paix à ses disciples. C’est le souhait de Pâques par excellence, que le célébrant, à plusieurs reprises fait pendant la messe. En effet, ce souhait est essentiel car c’est en fait celui de la vie éternelle, cette paix à laquelle nous aspirons tous. En effet, vivre en paix, c’est vivre réconciliés, c’est vivre dans la joie. C’est vivre des fruits de la mort et de la résurrection de Jésus. C’est vivre sauvés. Aussi, durant ce temps pascal, nous sommes invités plus particulièrement à vivre dans l’action de grâce pour cette paix obtenue par Jésus, pour cette vie éternelle espérée.

Mais le souhait de Jésus est aussi pour ce temps présent. En effet, ayant été créés pour vivre réconciliés, pour vivre dans l’unité, nous aspirons dès cette terre à la paix. Ce souhait est pour demain comme pour aujourd’hui.

Cette recherche de la paix, cette prière pour la paix doit nous habiter tout spécialement durant ce temps pascal. Prière pour la paix dans le monde et en particulier en Terre sainte, en Arménie et en Ukraine. Mais aussi, suite aux meurtres et aux agressions de jeunes, paix dans nos lycées, dans nos collèges, dans nos quartiers défavorisés. Paix dans notre société éclatée, fracturée. Paix dans notre pays, paix dans notre cité. Prions et agissons afin de reconstruire la paix, l’unité, le vivre ensemble là où nous vivons d’autant que ces dernières semaines ont été l’occasion de projets bien inquiétants.

En effet, je suis très inquiet face aux différentes attaques contre l’enseignement catholique. Pourquoi dans une société déjà si divisée, vouloir ranimer la guerre scolaire ? Pourquoi, alors que beaucoup de parents recherchent des havres de paix pour leurs enfants en choisissant nos établissements, ne pas en tenir compte et au contraire vouloir restreindre l’accès de nos établissements aux plus riches en remettant en compte les financements de l’Etat alors qu’un élève scolarisé dans le privé coûte moins à l’Etat et davantage à ses parents ? Prions afin que ceux qui nous gouvernent ne rallument pas la guerre scolaire !

Je suis aussi très préoccupé face aux projets de lois sur la fin de vie. En effet, outre la violation de l’interdit de tuer qui constitue une violence extrême pour celui qui le subit comme pour l’entourage, ils risquent de provoquer des tensions extrêmes entre les patients et les soignants, entre les  soignants entre eux, entre les parents et leurs enfants, entre les proches des personnes en fin de vie, entre les personnes âgées et leur entourage, chacun accusant l’autre de vouloir mettre fin à ses jours, chacun soupçonnant l’autre, chacun perdant confiance en l’autre, chacun accusant l’autre. Bref l’enfer sur terre ! L’inverse du Ciel, l’inverse de la paix pour laquelle nous avons été créés. Alors prions pour que ceux qui nous gouvernent ne fassent pas advenir l’enfer sur terre !

Soyons artisans de paix

Père Xavier SNOËK

Editorial 31 mars « Il vit et il crut »

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Il vit et il crut

L’évangile de ce jour de fête nous rapporte la visite de Pierre et de Jean au tombeau, au matin de Pâques. Devant le tombeau vide et les linges, Jean croit immédiatement à la résurrection de Jésus. Depuis, le Saint Sépulcre est devenu un des principaux lieux de pèlerinage. En effet, il est le témoin silencieux et impressionnant de l’événement qui change l’histoire de l’humanité. Pendant des siècles, des hommes, des femmes, des enfants se sont mis en marche, malgré les dangers de la route, pour se rendre en ce lieu.

L’humanité se divise en deux parties : ceux qui comme saint Jean croient et ceux qui ne croient pas. Mais peut-être même en trois parties :  ceux qui croient en la résurrection de Jésus et en la vie éternelle, ceux qui croient à la vie éternelle mais pas en Jésus et ceux qui n’y croient pas.

Il nous faut d’abord  prendre conscience de la grâce qui nous est faite d’avoir reçu la  bonne nouvelle de la résurrection de Jésus et, comme saint Jean, d’y croire. Croire en la vie éternelle fait partie de la condition humaine. Depuis les origines de l’humanité, celle-ci a cru à un au-delà. Elle a cru à l’existence d’un monde invisible et ne s’est pas résolue à voir en la mort la fin de l’existence de chacun. La révélation de Jésus, vrai homme et vrai Dieu, qui sort vainqueur du tombeau au matin de Pâques permit à des millions de chrétiens de s’ouvrir à la grâce de la résurrection et de vivre dans l’espérance du Salut. À contrario, petit à petit depuis trois siècles, l’athéisme est apparu et s’est développé.

Aujourd’hui l’humanité, face aux défis de la société moderne, se divise finalement en deux camps : ceux qui croient en la vie éternelle et ceux qui n’y croient pas. Ceci conditionne toute notre façon d’appréhender la vie. Dans nos sociétés occidentales où ceux qui ne croient pas à la vie éternelle sont nombreux et détiennent le pouvoir, les projets de loi sur la fin de vie, la façon de gérer la grande pandémie du Covid 19, le regard sur l’avortement ou les priorités dans l’éducation reflètent cette absence de foi en la vie éternelle. Cela reflète finalement le désir de construire un bonheur sur la terre qui n’est en fait que la recherche du plaisir, voire d’un plaisir qui ne serait que la satisfaction des sens mais pas l’épanouissement affectif et spirituel de l’être. On l’a vu lors de la pandémie, il valait mieux vivre dans des conditions inhumaines pour survivre que de prendre le risque de trouver son équilibre affectif. Le regard sur la fin de vie reflète aussi ce clivage. Le bonheur est perçu avant tout comme une absence de souffrance. Or, il faut souvent souffrir pour aimer. En ce jour de Pâques, nous célébrons Jésus qui accepte de mourir par amour pour nous, qui accepte une mort cruelle et ignominieuse pour que nous ayons la vie éternelle, pour que nous soyons heureux à jamais.

Alors, soyons dans la joie, rendons grâce, le Christ est ressuscité ! Il est vraiment ressuscité comme il l’a promis, et à sa suite, nous sommes appelés à entrer avec lui dans la Jérusalem céleste ! Soyons-en ses témoins, l’amour est plus fort que la mort !

Père Xavier SNOËK

Editorial du 24 mars – Dimanche des Rameaux

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Trois points d’attention
pour cette semaine sainte

 Veillez et priez

Le Jeudi Saint, dans le jardin de Gethsémani, Jésus a demandé à ses disciples de veiller et de prier une heure. Dans notre paroisse, il y a l’habitude des nuits de prière et beaucoup fréquentent également les propositions de « Pour l’unité » à Saint-Sulpice ou ailleurs. Mais le Seigneur a explicitement appelé à prier la nuit du Jeudi Saint. Alors, je vous invite fortement à répondre à son appel cette année plus que les années précédentes où j’ai été surpris de constater que nous étions bien moins nombreux qu’ailleurs. Avec la guerre en Ukraine, en Terre sainte et en Arménie, une situation terrible en Haïti, la perspective de la loi sur la fin de vie et les pressions sur l’enseignement catholique, nous avons bien des intentions à porter. Revenons dans la nuit contempler Jésus qui offre sa vie pour nous, prie pour notre unité et nous entraine dans le mystère de la sainte Trinité !

Suivez le Christ en portant sa Croix

Le chemin de Croix est traditionnellement l’office de la semaine sainte qui rassemble le plus les chrétiens. Pour certains, c’est le seul office auquel ils assistent. Alors, proposez le largement autour de vous ! Cette année, nous vous invitons à regarder plus spécialement Jésus qui, par amour pour nous offre sa vie, à contempler son Cœur transpercé.

Soutenez les chrétiens de Terre sainte

Avec la guerre, les pèlerins sont très peu nombreux en Terre sainte. Or, les communautés religieuses et même beaucoup de chrétiens vivent des pèlerinages : hôtellerie religieuse, achats de souvenirs, offrandes dans les sanctuaires. Traditionnellement, les quêtes du Vendredi Saint sont pour la Terre sainte. Cette année, je vous invite donc à être particulièrement généreux. Vous pouvez aussi laisser un chèque dans la boite aux lettres à l’ordre de la paroisse en spécifiant la destination de votre don.

Père Xavier SNOËK

Dimanche 17 mars 2024 : « France qu’as-tu fait de ton baptême ? »

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France, qu’as-tu fait de ton baptême ?

 C’est ainsi que Saint Jean-Paul II nous apostrophait vigoureusement lors de son voyage apostolique en France en 1980.  Ces derniers jours, nous avons l’impression d’être retournés à cette époque et d’avoir besoin de réentendre le saint pape ! En effet, constitutionnalisation de l’interruption volontaire de grossesse, menaces sur l’enseignement catholique avec le PLU  « bioclimatique » de la Ville de Paris et ses restrictions sur le forfait alloué aux établissements sous contrat, difficultés avec la Ville de nos voisins de Notre-Dame des Otages quant à l’accessibilité de l’église pour les véhicules funéraires en raison des travaux de le chaussée et pour finir le projet sur la fin de vie qui soulève la réprobation des évêques de France.

Ce dernier projet est bien angoissant car, outre qu’il va permettre à d’aider des personnes à mettre fin à leurs jours ce qui est contraire au projet de Dieu sur l’homme, il va aussi entrainer des soignants à collaborer avec ce projet et enfreindre l’interdit « tu ne tueras point » qui fait partie de la morale naturelle. Ces soignants vont le faire librement ou éventuellement y être contraints. Ce qui est déjà un sujet d’inquiétude pour la constitutionnalisation de l’IVG l’est aussi avec ce projet de loi. En effet, va-t-on pouvoir proposer à ceux qui le souhaitent des lieux où ils seront libres de refuser de poser de tels actes ? Va t on proposer des lieux où il sera clair pour tous qu’ils auront l’assurance qu’on les accompagnera jusqu’au bout et que l’alternative d’un abrègement de leur vie ne sera pas possible ? Et ces lieux seront ils accessibles à tous ou réservés à ceux qui pourront les financer ? Des services de soins palliatifs vont-ils être développés et financés par l’État ? L’État va-t-il financer la recherche sur le soin de la douleur ? Les soignants seront-ils libres de refuser de poser de tels actes que leur conscience réprouve ? Bien des inquiétudes sont soulevées.

Par ailleurs c’est toute la confiance entre les uns et les autres qui est battue en brèche. Comment avoir confiance en un médecin ? Comment avoir confiance en ses proches si on sait qu’ils ne partagent pas les mêmes convictions ? Il va devenir essentiel de choisir avec soin sa personne de confiance, d’écrire précisément ses directives anticipées. Ce qui est appelé « fraternité » va casser bien des relations et va faire régler le soupçon, la suspicion.

Si la loi passe, ce qui est probable, il va nous falloir, nous chrétiens, proposer des alternatives. Des diocèses, des congrégations religieuses, gèrent des établissements médicosociaux. A nous de les développer. A nous de bien gérer les embauches et de veiller à ce que le personnel soignant adhère à un projet de gestion de la fin de vie comme nous le souhaitons.

En fait, il n’y a pas que le problème du suicide assisté, c’est toute une conception de la fin de vie qui est en jeu et finalement un projet de société. En effet, nous croyons que ces moments où nous passons de ce monde à l’autre sont essentiels. C’est là que nous pouvons retrouver le Seigneur. C’est aussi là que des réconciliations, des mercis, des au revoir peuvent s’échanger. Face à la mort nous entrons dans un espace de vérité et de liberté. C’est pourquoi il est si important dans la mesure du possible de pouvoir échanger. Soulager la souffrance est primordial pour pouvoir vivre paisiblement ces moments mais sédater le patient supprime d’emblée cette possibilité. L’objectif devrait être d’aider à vivre la fin de la vie qui est souvent un concentré de vie et non d’aider à supprimer cette étape si essentielle pour celui qui meurt comme pour ceux qui restent.

Ne nous laissons pas voler ces instants si précieux. Œuvrons afin d’offrir à nos contemporains qui le souhaitent une fin de vie où ils rencontreront Dieu et leurs frères !

Père Xavier SNOËK

Edito du 10 mars 2024 : Projets élaborés lors du dernier Conseil Pastoral

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Les projets élaborés lors du dernier conseil pastoral

 1. Marche saint Joseph samedi 16 mars

Avec la participation attendue dans notre chapitre d’une personne handicapée comme l’an dernier, un itinéraire qui nous permettra de visiter plusieurs églises et d’y prier.

2. Pèlerinage Cœur de femmes samedi 27 avril

Thème : Madame Elisabeth et Madame Clotilde de France. Départ 14h30 de la paroisse avec un itinéraire plus accessible à toutes. Nouveauté : une messe !

3.Semaine Sainte

Jeudi Saint : peu de gens répondent à l’appel de Jésus de veiller une heure. Proposition d’une méditation d’une durée d’une heure à minuit.

Vendredi Saint : beaucoup moins de monde au chemin de Croix, annoncer qu’il ne dure que 1h30 afin que tous puissent s’organiser.

4. Fête de Pâques

Proposer un grand goûter comme à Noël.

5. Veillée mariale le 15 mai à 19h30 avec radio Maria

6.Le dimanche 30 juin, grand déjeuner partagé dans les salles du 113 rue Pelleport

7.  Journée de prière pour la paix le dimanche 22 septembre

10h30 Messe pour la paix puis adoration, chapelet et vêpres
propositions diverses bienvenues

 8. Réouverture de la cathédrale décembre 2024

On ne pourra pas faire la neuvaine habituelle.
On regardera ensemble sur grand écran les événements retransmis depuis la cathédrale les 7,8 et 9 décembre.
On se rendra en paroisse à la procession du 21 novembre et ainsi qu’à une des propositions du 10 au 14 décembre.

Père Xavier SNOËK

 

Dimanche 3 mars : Les annonces de Mgr Ulrich dans sa lettre pastorale

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Les annonces de Mgr Ulrich
dans sa lettre pastorale

Réouverture de la cathédrale

  • Le 21 novembre 2024 : grande procession pour la réinstallation de la statue
    de Notre-Dame
  • 7 décembre : remise de la cathédrale par l’Etat à l’Eglise, éveil de l’orgue, Vêpres
  • 8 décembre : consécration de l’autel et première messe
  • 9 décembre : célébration de la fête de l’Immaculée Conception
  • Du 8 au 15 décembre : octave de la réouverture de la cathédrale
  • Chaque jour célébration solennelle thématique
  • Du 15 décembre au 8 juin (Pentecôte) : temps de la réouverture de la cathédrale (pèlerinages paroissiaux, diocésains …)

Ce temps de joie, de fête et d’action de grâce doit être celui de tous les chrétiens.

Année pour grandir dans l’accueil et l’amour de nos frères et sœurs à la suite du Christ

Une année de catéchèse pour tous sur les sacrements

Les jeux olympiques (16 juillet-11 août) et paralympiques (du 28 août-8 septembre)

  • Propositions pastorales Holy Games- Jeux Saints
  • Célébrer l’éminente dignité de la personne humaine
  • Appel à la fraternité entre les peuples
  • Favoriser l’accès des plus vulnérables aux Jeux Olympiques

Rencontre internationale pour la paix du 22 au 24 septembre 2024

  • Promue par la communauté Sant’Egidio
  • Assemblée d’ouverture au Palais des Congrès
  • Cérémonie de clôture sur le parvis de Notre-Dame

2025 Année jubilaire

Pèlerinage paroissial à Rome au sein du pèlerinage diocésain pendant les vacances de février

En route pour 2024-2025 ! Il faudra s’accrocher et réfléchir comment vivre tout cela !

Père Xavier SNOËK

Dimanche 18 et 25 février : Entrons en Carême

By | Neuvaine

Entrons en carême !

Comme en 1858, voici que, après avoir célébrer la fête de Notre Dame de Lourdes, nous sommes entrés en carême.

A quoi le Seigneur nous appelle pendant ce temps de carême ?

Nous savons bien que ce temps est une invitation au partage, à la pénitence et à la prière.  Tout cela n’a qu’un but : faire passer Dieu avant nous-mêmes. Faire de la place à Dieu dans nos vies. Essayer de vivre à son rythme et non vouloir le caser entre deux activités. En effet, bien souvent, nous nous tournons vers Dieu quand nous en avons le temps (et ce n’est pas souvent !) ou quand nous en avons un besoin extrême.

Or,  le Seigneur est comme un ami très cher. (Il est celui qui nous aime le plus parfaitement) Quand celui-ci arrive, nous quittons tout pour l’accueillir, pour rester avec lui. Eh  bien, en ce temps de carême, Dieu veut nous visiter. Il veut venir en nous. Il veut que nous lui fassions une place et non la dernière.

A Notre Dame de Lourdes, comme dans toutes les paroisses, les sanctuaires, les abbayes, les lieux de pèlerinage, il y a des propositions. Elles n’ont qu’un seul but : vous faire rencontrer Dieu. Maintenant même sur internet on vous propose des retraites, des prières. Le but est le même. Les différentes associations caritatives vous sollicitent. Le but est encore le même : faire de la place à Dieu !

Alors, oui, pendant ce temps de carême, faisons de la place à Dieu. Vivons au rythme de l’Eglise ! Vivons au rythme de Dieu !

Père Xavier SNOËK

Dimanche 11 février – Notre Dame de Lourdes 2024

By | Neuvaine

Notre-Dame de Lourdes 2024

 Alors que dans quelques jours l’Eglise s’apprête à entrer en Carême, voici que nous célébrons la fête de Notre Dame de Lourdes. Mais quelle est la signification de cette fête ? Que célébrons nous exactement ?

En effet, célébrer Notre Dame de Lourdes, ce n’est pas la même chose que célébrer, la fête d’un saint.  Célébrer Notre Dame de Lourdes, c’est faire mémoire des apparitions de la Vierge Marie à Lourdes qui ont commencé le 11 Février 1858.  C’est faire mémoire des grâces reçues à Lourdes par Bernadette mais aussi par les premiers miraculés de 1858 ainsi que de toutes les grâces reçues depuis ce jour à Lourdes.

Ainsi, célébrer la fête de Notre Dame de Lourdes, c’est faire monter une immense action de grâce vers le Seigneur par l’intercession de Notre Dame. C’est faire mémoire de tout ce qui a été vécu en ce lieu et en remercier la Vierge Marie et, à travers elle, le Seigneur lui-même. En effet, notre prière à la Vierge Marie à Lourdes  nous conduit tout naturellement vers le Christ. Messe, adoration et procession eucharistique sont au centre du pèlerinage comme elles sont au centre de notre démarche festive ici. C’est le Christ qui nous rassemble. C’est Marie qui nous appelle ici et qui nous convoque à la messe et à l’adoration. Dans le chapelet, elle nous fait méditer les mystères de la vie de Jésus. Elle nous fait rencontrer le Christ dans son Eucharistie comme elle a préparé Bernadette à faire se première communion.

Mais ne l’oublions pas, en 1858 les apparitions de Marie à Bernadette, toujours accompagnée de membres de sa famille puis de nombreux fidèles, ont remplacé les conférences de carême prévues cette année-là par l’évêque. Cela veut dire que, cette année, nous sommes en quelque sorte dans la même situation que Bernadette. Nous allons maintenant vivre, avec Marie, ce Carême. Nous allons prendre Marie, comme maitresse de vie spirituelle pendant ce temps. Marchons donc avec elle. Laissons-nous guider pour faire pénitence, laissons-nous guider pour percevoir son mystère.  Les conférences de carême peuvent nous sembler bien souvent très abstraites et inaccessibles. De manière très pédagogique, Marie fait cheminer Bernadette. Elle lui fait faire des gestes de pénitence, elle la fait entrer dans fidélité, la prière.  Elle la façonne, l’éduque et finalement fait d’elle un témoin. Cette femme d’élite, avec fidélité, constance, force, humilité et même humour, va répondre aux interrogatoires sans rajouter quoi que ce soit aux paroles et aux faits et gestes de Marie.  Elle va porter au curé et à travers lui à l’Eglise toute entière les demandes de Marie et obtenir l’adhésion de l’évêque et du curé, convaincus de son innocence.

Alors, qu’en tirer pour nous ? Laissons-nous guider par Marie. Essayons d’être le plus transparents à sa grâce. Essayons de faire la volonté du Seigneur. Essayons d’acquérir la constance et la détermination de Bernadette.  Essayons aussi d’accompagner et de soutenir, comme ceux qui ont accompagné Bernadette.

Essayons de répondre à l’appel du Seigneur, relayé par Marie. Essayons de nous laisser déranger (comme les Lourdais) par le Seigneur et la Vierge Marie. Prenons du temps pour eux. Laissons le quotidien qui est souvent sans Dieu, pour nous rendre à  Massabielle, la tute aux cochons transformée en sanctuaire.

Père Xavier SNOËK

Dimanche 4 février 2024 – Présentation de la neuvaine

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Présentation de la neuvaine
de Notre-Dame de Lourdes 2024

 

 Cette année, la fête tombant un dimanche, nous allons avoir deux messes pour la fête. Une messe solennelle de vigile le samedi soir, présidée par  Mgr Maurice de Germiny et suivie de la traditionnelle procession aux flambeaux jusqu’à l’église du Cœur Eucharistique où il y aura un temps de louange mariale, tout cela accompagné par le chœur Canta Oraque. Le lendemain, la messe sera accompagnée par le Chœur du Saint Esprit de Gagny et les personnes qui en ont exprimé le souhait pourront recevoir le sacrement des malades. L’après-midi du samedi 10 et du dimanche 11, il sera possible de faire les gestes de Lourdes (gestes de l’eau, rocher, adoration et confessions, cierge) ainsi qu’à l’issue de la messe animée par la communauté haïtienne le jeudi 8 février.

La messe du lundi 5 février sera également pour les malades. Notre Dame de Lourdes est bien Notre Dame des Malades. Marie est apparue à Lourdes à une malade et, au cours des apparitions, a commencé à guérir des malades et n’a jamais cessé de répandre sur eux, des grâces nombreuses.

Comme durant chaque neuvaine nous aurons une messe pour la paix présidée par un aumônier militaire. C’est plus que jamais d’actualité.  Cette messe aura lieu le mercredi 7 février. Elle sera précédée et suivie d’un chapelet. Je vous engage à vous mobiliser pour cette intention.

La veille, le mardi 6 février nous aurons également prié à une intention particulièrement actuelle, les chrétiens d’Orient. La messe sera célébrée par Mgr Philippe Brizard, directeur émérite de l’œuvre d’Orient.

Enfin, la chute préoccupante du nombre de prêtres et de séminaristes, devrait nous inciter à prier massivement pour les vocations sacerdotales, ce que nous ferons le vendredi 9 février avec le Père Pierre-Henri Debray, de l’œuvre des vocations.

Avec cette neuvaine, nous sommes au cœur des grandes intentions de l’Eglise de ces jours-ci. Profitons de ces propositions pour faire monter vers le Seigneur par l’intercession de Notre Dame de Lourdes, une prière incessante. N’hésitons pas à inviter tous ceux qui veulent porter ces intentions qui auront bien sûr également toutes été portées au cours de la nuit de prière du 3 au 4 février.

Bonne neuvaine à tous !

Père Xavier SNOËK

CONFERENCES DE CAREME DE NOTRE-DAME DE PARIS

By | Neuvaine

Conférences de Carême de Notre-Dame de Paris 2024 –
« La mystérieuse musique des sacrements. Littérature et spiritualité. »

Les Conférences de Carême de Notre-Dame de Paris, qui se tiendront pour la dernière année à Saint-Germain l’Auxerrois (1er), ont cette année pour thème la « mystérieuse musique des sacrements ». Il sera traité par des universitaires experts de chacun des sujets, à travers les figures de grands penseurs et auteurs français des deux derniers siècles. Découvrez le programme détaillé dans « Lire plus » et les visuels pour vos communications en pièces jointes. Pour toute autre déclinaison, merci de contacter le service de la communication.

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  • 18 février – Intervenant : M. Emmanuel Godo (professeur de khâgne) – Léon Bloy : la parole comme sacrement
    « Je prie, comme un voleur demande l’aumône à la porte d’une ferme qu’il va incendier »
  • 25 février – Intervenante : Mme Dominique Millet (professeur d’Université) – Paul Claudel : une esthétique sacramentelle
    « Le grand livre qui m’était ouvert et où je fis mes classes, c’était l’Église »
  • 3 mars – Intervenant : M. Nicolas Faguer (professeur de lettres) – Charles Péguy : une spiritualité de la communion
    « Tant de coups de fortune et de coups de misère n’ont point laïcisé ce cœur sacramentaire »
  • 10 mars – Intervenant : M. Philippe Richard (professeur de khâgne) – Georges Bernanos : le don des larmes
    « Seigneur, la souffrance nous reste, qui est notre part commune avec vous »
  • 17 mars – Intervenant : M. Gaël Prigent (professeur d’Université) – Joris-Karl Huysmans : l’écriture comme hallali mystique
    « Seigneur, accueillez le mendiant de communion, le pauvre d’âme »
  • 24 mars – Intervenant : P. Arnaud Montoux (ICP) – Marie Noël : le don de Dieu au péril des abandons
    « Et sans bouger vous tous les regarderez faire »

Tous les dimanches du 18 février au 24 mars inclus, conférence à 16h30, prière à 17h15, vêpres à 17h45, messe à 18h30 à Saint-Germain-l’Auxerrois. Découvrez la vidéo de  présentation en cliquant ici.

Contact :

communication@diocese-paris.net