édito des 4 et 11 mai 2025

By | Neuvaine

L’enseignement du pape pour notre paroisse

« Il conviendra de retenir les quelques enseignements riches qu’aura pu nous donner l’évêque de Rome. Rappelons ici l’impérieux devoir de charité envers les plus pauvres, la constance du pape dans la défense de la vie, de sa conception à la mort naturelle, mais également, et c’est probablement une leçon pour les années à venir pour l’Église de France : l’importance de la place des laïcs dans l’Église.

L’implication des fidèles, l’héritage de Bergoglio

Dans une Église en mal de vocations en Occident, les fidèles doivent s’impliquer davantage dans les communautés. Non pas dans le domaine liturgique, mais dans l’évangélisation, le soutien aux prêtres et aux religieux, et la défense des valeurs chrétiennes en exerçant la charité, en défendant les préceptes que nous a enseignés l’Église catholique, et en promouvant la cellule de base de toute société : la famille. Dans une société française où le nombre de prêtres est gravement insuffisant, aider les pasteurs matériellement et moralement est une nécessité. En les déchargeant de tâches pratiques, nous avons le pouvoir d’aider leur sacerdoce. Le message du pape François sur l’implication des laïcs nous invite par ailleurs à nous prendre en main comme chrétiens et à ne pas nous reposer, un peu facilement, sur les prêtres pour tout ce qui a trait à la religion. Ce soutien au sacerdoce, pierre angulaire de la vie chrétienne, sera probablement un des éléments indispensables au renouveau de l’Église en France et en Occident européen. »

Parmi les nombreux écrits sur le bilan de notre pape, j’ai relevé ce passage qui, je pense, nous concerne tout particulièrement. À nous, à Notre Dame de Lourdes, à prendre des responsabilités et ne pas attendre toujours des prêtres ou des salariés, aidés de quelques personnes en nombre très réduit, d’assurer la bonne marche de notre paroisse. Essayons de tirer profit de l’enseignement du pape défunt afin de pouvoir mener à bien notre mission dans notre quartier. Le samedi 7 juin, les membres des conseils paroissiaux se réuniront pour préparer l’année pastorale 2025-2026. D’ici là, essayons de nous proposer pour différents services indispensables à la transmission de la foi, à la préparation et à la célébration des offices, à de multiples tâches matérielles, …. Et tout cela dans l’unité et la charité.

Père Xavier SNOËK

édito de Pâques 2025

By | Neuvaine

La résurrection

La résurrection du Christ introduit une nouveauté dans l’histoire de l’humanité.

La vie va vers son accomplissement, vers la nouveauté, ce qui ne vieillit pas, ce qui est immortel, ce qui est éternel. Jésus Christ par sa résurrection nous fait entrer dans cette nouveauté qui est une vie nouvelle, une vie avec Dieu et une vie pour Dieu. C’est pourquoi le Christ est vivant, c’est la victoire de la vie sur mort, la victoire de la nouveauté sur le vieillissement. C’est une irruption de la divinité dans l’humanité. C’est la marque de Dieu sur la vie c’est à dire que l’homme est fait pour vivre et vivre de nouveau. L’homme se renouvelle chaque jour quand il est en communion avec le Ressuscité. L’homme se fortifie quand il vit du Ressuscité.

En fait, le ressuscité ne passe pas dans une vie sans lui insuffler la nouveauté, la vie nouvelle, c’est le signe du passage de la mort à la vie. Et cela se manifeste dans la vie du baptisé.

Le baptême nous confère la vie nouvelle du Christ, la vie du ressuscité, la vie divine, la vie éternelle. Il fait de nous  » une pâte nouvelle », une vie intérieure, un homme spirituel. Le baptême nous donne d’avoir une nouvelle identité, et c’est à travers l’existence de chaque jour, l’engagement personnel que cette marque nouvelle apparaît, transforme. C’est la nouveauté de la vie du baptisé qui montre qu’on est né de nouveau. En effet  » par le baptême qui nous unit à sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui, pour mener une vie nouvelle ». Ainsi l’homme nouveau n’est plus esclave du péché car il est affranchi du péché  » et « il est vivant pour Dieu ». La nouveauté pour nous c’est la droiture et la vérité, la charité, la compassion, qui nous préparent à la vie nouvelle éternelle.

Ainsi c’est la qualité de vie nouvelle qui nous sauve et nous prépare à la plus grande et rayonnante nouveauté. En effet « n’oublie jamais que si on ne peut pas changer le passé, on peut changer l’avenir »(Proverbe africain). Et notre avenir c’est la nouveauté aujourd’hui, demain et toujours avec le Christ.

Que la résurrection nous renouvelle, nous sanctifie et nous fortifie.

Bonnes fêtes pascales.

Père Mathieu IBRAGO

édito du 13 avril : « Passer la porte de la ville Sainte »

By | Neuvaine

 » Passer la porte de la ville sainte « 

En cette année sainte, nous sommes invités à passer la porte sainte des basiliques majeures à Rome, pour recevoir la grâce du jubilé. C’est le pape, vicaire du Christ sur la Terre, qui les a franchies le premier.

En ce dimanche des Rameaux, c’est la porte de notre église que nous sommes invités à passer en acclamant le Christ. Car le Christ, notre Roi, entre dans Jérusalem pour y vivre sa Pâque. Or, notre église symbolise Jérusalem.

La Pâque, c’est le passage de la Mer Rouge, le passage de la servitude de l’Egypte à la liberté du peuple élu. C’est aussi le passage du Jourdain pour aller du désert à la Terre promise, cette terre ruisselante de lait et de miel. « Mer qu’as-tu à t’enfuir, Jourdain à retourner en arrière ?» nous dit le psaume 113.

Ces deux passages annoncent celui du Christ, qui passe de la mort à la vie pour que nous ayons la Vie. Ce sont des figures du baptême dont nous faisons mémoire à Pâques et qui est passage à travers l’eau de la mort pour recevoir la Vie. Ainsi, en ce dimanche, nous vivons en figure la Pâque du Christ. Nous revivons (ou nous vivons en figure) notre passage de la mort à la vie.

Ainsi en cette année sainte, en cette semaine sainte, nous nous ouvrons à la grâce que le Seigneur veut nous donner en écoutant l’évangile de la Passion, l’évangile de notre salut.

En ce jour des Rameaux, de la même façon que nous passons les portes saintes, passons la porte de notre église, pour recevoir la grâce que le Seigneur veut nous donner. Cette grâce, en cette Pâques de l’année jubilaire, il veut nous la donner à chacun. Aussi, à la suite du Christ, passons de la mort à la Vie. Entrons ainsi dans l’Espérance !

Bonne semaine sainte de l’année jubilaire à tous !

Père Xavier SNOËK

Edito du 6 avril : La marche saint Joseph

By | Neuvaine

Marche de Saint Joseph – Compte rendu du pèlerinage du 22 mars 2025

Samedi 22 mars, nous avons eu la grâce de participer à la Marche de saint Joseph, ce beau pèlerinage annuel qui rassemble chaque année des hommes venus de toute l’Île-de-France. Étudiants, jeunes pros, époux, pères, grands-pères, prêtres… près de 6000 d’entre nous ont marché ensemble, unis dans la prière, la fraternité et le désir de grandir
dans notre vocation d’hommes chrétiens.
Le thème de cette année – « J’ôterai de votre chair le cœur de pierre, je vous donnerai un cœur de chair » (Ez 36,26) – nous a tournés vers le Sacré-Cœur de Jésus, en cette année jubilaire des 350 ans des apparitions à Paray-le-Monial. L’encyclique Dilexit Nos, promulguée par le pape en octobre dernier, a aussi éclairé notre marche : elle nous rappelle que le Cœur du Christ, brûlant d’amour, déborde pour chacun de nous. Notre chapitre, conduit par Guillaume Lair, était accompagné des pères Xavier Snoëk et Mathieu Ibrago, ainsi que de notre diacre Emmanuel Viard. Tôt le matin, dans la fraîcheur du jour, nous sommes partis à pied de notre paroisse pour rejoindre le parvis de Notre-Dame. À 9h, la messe solennelle a rassemblé dans la cathédrale une foule priante et recueillie. Quelle joie de chanter, de prier, d’écouter la Parole et de recevoir le Christ ensemble !
Nous avons poursuivi la journée par un déjeuner fraternel dans le 12e arrondissement, puis nous avons été chaleureusement accueillis par le père Maxime Menga au couvent des religieux des Sacrés Cœurs de Picpus. Il nous a partagé l’histoire de cette communauté habitée par le témoignage de martyrs et l’espérance chrétienne.
En fin d’après-midi, nous avons rejoint les autres chapitres place des Abbesses. Ensemble, nous avons gravi la butte de Montmartre en procession jusqu’à la basilique du Sacré-Cœur. Vêpres, conférence, adoration, confession… autant de temps forts vécus dans le silence, l’écoute, et la présence du Seigneur. La soirée s’est conclue par une belle consécration au Cœur Sacré de Jésus.
Ce pèlerinage fut un vrai cadeau. Une journée pour se recentrer sur l’essentiel, pour marcher en frères, pour ouvrir nos cœurs à l’amour du Christ. Une invitation à laisser Dieu faire en nous ce qu’Il promet : transformer nos cœurs de pierre en cœurs de chair.

édito du 30 mars

By | Neuvaine

« Laissez-vous vous réconcilier avec Dieu « 

Notre chemin de carême est à mi-parcours.

Notre montée vers Pâques est à mi-chemin. C’est un motif de joie car nous voyons que nous avons fait du chemin dans nos résolutions. Nous nous sommes efforcés d’être plus proche de Dieu, de grandir dans son intimité dans une vie de prière, de méditation de la Parole de Dieu et dans une vie de communion eucharistique.

Aussi, nous avons essayé de replacer nos frères et sœurs au centre de nos préoccupations pour les aimer, les aider, leur sourire et faire Chemin et communauté avec eux. Le carême nous fait prendre conscience que nous sommes chrétiens avec les autres et c’est avec les autres que nous nous sanctifions. Une sanctification qui se fait sans mon voisin ou contre mon frère ou dans l’indifférence totale de l’autre ou dans l’inimitié à l’autre est un carême stérile, infécond et sans saveur. En effet, en nous éloignant des autres, nous nous éloignons de Dieu ce qui nous extrait de la vie éternelle. L’autre est le visage et la proximité de Dieu. Aussi, la vie éternelle et de sainteté est avant tout une vie de communion, une vie communautaire et une vie de famille. C’est pourquoi le carême est un chemin pour construire la nouvelle terre, de nouveaux cieux, la nouvelle Jérusalem, où la vie fraternelle est le point de mire.

Dès lors, il nous revient de revisiter notre rapport à l’autre à l’aune de la réconciliation, du pardon et de la paix. Alors, quel est l’état de mon rapport avec mon voisin de quartier et d’immeuble ?

Quels sont les liens brisés de ma vie ?

Quelles sont les personnes dont je me suis éloigné ?

Quelles sont les personnes qui sont sorties de mon cœur, de ma vie ?

Qui me déplaît ?

Avec qui suis je indifférent ou insensible ?

Là où il y a un lien brisé, il y a un cri de Dieu ; « qu’as tu fait de ton frère ? »

Là où il y une mésentente, il y une voix de Dieu : « où es ton frère ? »

Le carême nous donne l’occasion de repartir en famille, de nous rencontrer et de revoir nos relations familiales. C’est le lieu de s’asseoir ensemble, de se parler, de se demander pardon. C’est le lieu de reconnaître notre part de responsabilité dans les liens fracturés et les palabres de nos maisons. Quelle que soit la situation de la famille, il y a toujours quelque chose à améliorer, un lien cassé à ressouder, un pardon à demander ou à donner, un silence à réveiller, une mort à ressusciter, une peine à soulager, une plaie à guérir. C’est maintenant la résurrection de nos familles. C’est le temps favorable de la vie de nos communautés. C’est le lieu de faire revenir à la vie nos familles. Tant qu’il y a une indifférence, une haine, une insensibilité en nous, il y a une partie de nous qui est morte et manque de vie. Pour que cette partie reprenne vie, il faut pardonner et se réconcilier. C’est pourquoi dans la parabole du fils prodigue (Lc 15,11-32) le pardon est une résurrection, c’est revenir à la vie. Se réconcilier c’est retrouver la vie. Par contre le péché, la haine c’est mourir, c’est s’éloigner, c’est briser le lien.

Ainsi, le carême nous ouvre à de nouvelles relations familiales et communautaires par le pardon, la réconciliation et la paix. À cet effet un proverbe africain dit :

« Le pardon ne change pas le passé, il élargit les horizons du futur « .

Merci pour cet effort de carême : se pardonner, se réconcilier, faire la paix.

Père Mathieu IBRAGO

edito du 23 mars

By | Neuvaine

Ma visite à Notre-Dame

Le jeudi 13 Mars après midi, je suis allé visiter la cathédrale Notre-Dame de Paris, avec ma classe de CM1-2. Nous sommes partis en métro, quittant l’école Notre-Dame de Lourdes à 15h00; il nous a fallu une demi-heure pour gagner ce monument majestueux !!!

Arrivé sur le parvis, j’ai pu admirer la grandeur de l’édifice, l’architecture gothique, les sculptures de la façade, et les deux tours de chaque côté. Il ne faisait pas très beau, ce n’est pas grave, elle est quand même très belle !!!

Le Père Xavier nous a rejoint et nous a accompagnés pour rentrer dans l’édifice par la porte centrale, quelle chance !!!

Une fois à l’intérieur, la première chose que j’ai vue, c’est l’autel avec la croix en or illuminée, incroyable !!! L’allée centrale qui y mène est très longue.

Nous nous sommes séparés ensuite en petits groupes de cinq élèves, et nous avons fait le tour de la cathédrale, accompagnés d’un parent d’élève. Nous y sommes restés une heure et demie.

Il avait un peu de monde, des touristes, mais aussi des gens qui priaient et qui se faisaient confesser dans des salles.

J’ai remarqué trois belles rosaces, l’orgue immense (dommage je ne l’ai pas entendu), la statue de la Vierge à l’Enfant, les bancs des servants de messe, magnifiques en bois, et beaucoup de peintures.

J’ai allumé une bougie, sur le côté droit et vers l’autel, et prié en silence.

J’aimerais y retourner avec mes parents et assister à une messe.

Je garde de cette visite un excellent souvenir et de belles images plein la tête.

Victor Niclot (10 ans)

Edito du 16 mars 2025

By | Neuvaine

Transfiguration du Cœur de Jésus

 

Quand on regarde la mosaïque du chœur de la basilique de Montmartre, on peut se demander si le Christ qui y est représenté n’est pas Jésus transfiguré. En effet, celui-ci est d’une blancheur éclatante et il rayonne de la lumière divine. La lumière qui émane de lui éclaire tous ceux qui l’entourent, à commencer par la Vierge Marie elle-même, dont le cœur est tel un miroir qui reflète la lumière qui vient du Cœur de son fils. La Transfiguration se réalise à travers les saints qui sont déjà dans la lumière divine. L’amour de Jésus les enveloppe.

Mais, finalement, n’est-ce pas la même chose ? La vie éternelle, c’est être enveloppé de l’amour infini du Père qui se révèle par celui de Jésus. Celui-ci s’exprime par excellence sur la Croix. Ceci est signifié sur ladite mosaïque par une couronne d’épines lumineuse qui entoure le Cœur du Christ. En effet, c’est de son Cœur que jaillit l’amour et cet amour conduit Jésus à souffrir sa Passion. La couronne d’épines est une des tortures qui lui sont infligées et dont les marques dans sa chair ressuscitée sont les signes de son amour infini. C’est ce que contemple Thomas, c’est ce que contemple Marguerite-Marie à Paray-le-Monial puis sœur Faustine. Tous les trois ont contemplé les plaies glorieuses du Seigneur.

Avec eux, tous ceux qui contemplent le Cœur du Christ contemplent son amour infini, qui s’est réalisé totalement sur la Croix et qui s’est manifesté tout au long de sa vie publique. Avec tendresse et miséricorde Jésus se penche sur les pauvres, les malades, tous ceux qui souffrent. Ainsi, encore aujourd’hui, nous contemplons l’amour infini de Jésus, non seulement à travers ses rencontres et ses miracles mais aussi dans sa miséricorde, qui est à l’œuvre en nous et dans le monde.

Nous le contemplons vivant ressuscité, mais nous savons bien qu’il a laissé entrevoir sa gloire à la Transfiguration.  Celle-ci est un geste de miséricorde qu’il nous donne sur le chemin de la Passion. En effet, nous pourrions, comme les disciples, nous décourager, être désorientés par la Passion et la mort de Jésus. Mais, ayant entrevu sa gloire, nous gardons l’Espérance.

Alors en cette année jubilaire, en cette année anniversaire des apparitions de Jésus à Paray-le-Monial célébrées par l’encyclique du pape, contemplons le Christ transfiguré. Il nous montre son Amour.

Père Xavier SNOËK

ECOLE DE LA PAROLE SEANCES DES 11 ET 18 MARS

By | Ecole de la Parole

Ecole de la Parole – séances des 11 et 18 mars

(Evangile du dimanche 16 mars)

« Pendant qu’il priait, l’aspect de son visage devint autre »
(Lc 9, 28b-36)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques,
et il gravit la montagne pour prier.
Pendant qu’il priait,
l’aspect de son visage devint autre,
et son vêtement devint d’une blancheur éblouissante.
Voici que deux hommes s’entretenaient avec lui :
c’étaient Moïse et Élie,
apparus dans la gloire.
Ils parlaient de son départ
qui allait s’accomplir à Jérusalem.
Pierre et ses compagnons étaient accablés de sommeil ;
mais, restant éveillés, ils virent la gloire de Jésus,
et les deux hommes à ses côtés.
Ces derniers s’éloignaient de lui,
quand Pierre dit à Jésus :
« Maître, il est bon que nous soyons ici !
Faisons trois tentes :
une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. »
Il ne savait pas ce qu’il disait.
Pierre n’avait pas fini de parler,
qu’une nuée survint et les couvrit de son ombre ;
ils furent saisis de frayeur
lorsqu’ils y pénétrèrent.
Et, de la nuée, une voix se fit entendre :
« Celui-ci est mon Fils,
celui que j’ai choisi :
écoutez-le ! »
Et pendant que la voix se faisait entendre,
il n’y avait plus que Jésus, seul.
Les disciples gardèrent le silence
et, en ces jours-là,
ils ne rapportèrent à personne rien de ce qu’ils avaient vu.

– Acclamons la Parole de Dieu.

(télécharger la Parole ici)

Edito du 9 mars 2025

By | Neuvaine

Pèlerins d’Espérance

Ce fut une immense joie, à l’occasion de ce jubilé de l’espérance, de se rassembler à Rome en Eglise Universelle aux sources historiques de notre foi catholique. Nous étions environ 400 pèlerins du diocèse de Paris, dont une dizaine de notre paroisse dans un groupe mené par notre évêque auxiliaire Mgr Emmanuel Tois et par le Père Sébastien.

Nous avons marché dans la Rome antique et la Rome baroque sur les traces des chrétiens et des martyrs des premiers siècles. A maintes reprises, et à chaque franchissement des portes saintes des basiliques majeures que sont Saint Paul Hors-les-Murs, Saint Jean de Latran (cathédrale du pape), Saint Pierre de Rome et Sainte Marie Majeure, notre archevêque, Mgr  Laurent Ulrich, nous a amenés à faire mémoire de notre baptême en professant le Credo de Nicée dont nous fêtons cette année le 1700ème anniversaire.

Nous avons pu admirer toute leur beauté et visiter également d’autres basiliques du 3ème/4ème siècle ou restaurées au Moyen-Âge au 11ème /12ème siècle, érigées en l’honneur de martyrs tels saint Laurent, sainte Agnès, sainte Praxède, saint Clet entre autres.

Les messes présidées par notre archevêque ainsi que les remises des intentions prières apportées par les pèlerins à chaque messe furent les temps forts de ce pèlerinage. « Puisse le jubilé être pour chacun l’occasion de ranimer l’espérance. La parole de Dieu nous aide à en trouver les raisons. » Autre temps fort, celui du sacrement de réconciliation.

Avant de franchir la dernière porte sainte, celle de Sainte Marie Majeure, une messe a été célébrée à la basilique Sainte Praxède, où une partie de la sainte colonne où Jésus a été flagellé est exposée. Nous avons pu contempler d’autres reliques en d’autres lieux, tel le berceau de Jésus à Sainte Marie Majeure. Nous avons ainsi pu plonger dans une part de lumière de gloire que les bergers et les anges ont dû voir. Nous avons pris conscience qu’une Mère nous aide sur le chemin qui mène vers Dieu dans la foi, l’espérance et la charité.

Durant toute cette semaine de pèlerinage, nous avons pu goûter combien Dieu est bon. « L’espérance ne déçoit pas puisque l’amour a été répandu dans nos cœurs. » (Rm 5, 5).

Au terme de notre pèlerinage, notre archevêque nous a envoyés là où nous sommes, dans notre état de vie, avec nos relations humaines, pour œuvrer et ne pas rester immobile.

Je terminerai mon propos par la prière que dit le prêtre après la prière du Notre Père :

« Délivre nous de tout mal, Seigneur et donne la paix à notre temps : soutenus par ta miséricorde, nous serons libérés de tout péché, à l’abri de toute épreuve, nous qui attendons que se réalise cette bienheureuse espérance : l’avènement de Jésus Christ notre Sauveur. » 

Bon carême à tous !

Un pèlerin

Mise en place d’un food-truck le 8 mars prochain

By | entraide

Du nouveau pour l’Entraide !

9 ans après la création d’une première épicerie solidaire mensuelle au sein du groupe scolaire Notre Dame de Lourdes, et 5 ans après la mise en place de la distribution hebdomadaire dans sa forme actuelle après la crise du covid 19, j’ai le plaisir de vous annoncer de nouvelles évolutions concernant cette activité qui a pu venir en aide à des centaines de personnes en situation de précarité grâce à la mobilisation sans faille de très nombreux bénévoles comme vous pendant toutes ces années !

🆕 À partir du 8 mars, nous allons créer une nouvelle activité : un foodtruck solidaire à destination des étudiants aussi durement touchés par le contexte actuel et absent de l’Entraide.

🚚 Ce foodtruck sera déployé toutes les semaines dans la cour de la maison paroissiale pour proposer une distribution de repas complets et équilibrés (plat dessert et fruit) à 60 étudiants de 13h à 13h45 alors que la plupart des restaurants universitaires sont fermés le week-end.

🍲🥕 Le foodtruck sera aussi intégré à la distribution pour renforcer l’offre actuelle, en proposant un panier plus équilibré et plus important à nos bénéficiaires tout en répondant à l’accroissement de la demande (+63% de portions délivrées en 2024 vs 2023). Par ailleurs, il assurera une meilleure maîtrise de la chaîne du froid tout en fluidifiant la distribution. Il servira de stand « plats préparés et fruits et légumes », et entrainera une modification de l’implantation actuelle de nos stands.

😊La création de cette nouvelle activité est rendue possible grâce au soutien financier de la région Ile de France, aux relations avec la Mairie du 20ème et le CROUS ainsi que grâce à nos nouveaux partenaires d’approvisionnement : Andes, Excellents Excédents et Biocycle.

Il n’y aura pas beaucoup de différences, 4 bénévoles participeront à la distribution de repas dans le foodtruck entre 13h et 13h45 pendant que les autres bénévoles présents participeront à la mise en place des denrées pour la distribution. Il sera possible de ne venir que pour l’activité foodtruck.