Neuvaine

Dimanche 15 octobre : « La guerre et le synode – Deux intentions de prière »

La guerre et le synode
Deux intentions de prière

 Le Cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’Etat du Saint-Siège,  a exprimé sa consternation face à l’escalade de la violence en Israël  : «Au-delà des efforts diplomatiques qui ne semblent pas avoir de grands résultats – et je le dis également en référence à la guerre en Ukraine- nous devons tous nous unir dans une prière chorale pour la paix…Nous ne savons pas comment cela évoluera et comment cela finira. Ce qui se passe dépasse l’imaginable…Le monde semble être devenu fou, il semble que nous ne comptions que sur la force, sur la violence, sur le conflit, pour résoudre des problèmes qui sont là, réels, et qui doivent être résolus avec des méthodes tout à fait différentes ».

«Outre la destruction de vies humaines, dont nous avons été les témoins horrifiés, les fragiles espérances de paix qui semblaient se profiler à l’horizon sont en train de s’envoler en fumée. Il faudra donc redoubler d’efforts pour renouer les fils et tenter de parvenir à une solution pacifique, qui est la seule solution juste et la seule solution efficace pour éviter que de telles situations ne se reproduisent ».

 

Sa prière concerne également le travail synodal en cours : « Que le chemin synodal actuel nous aide à redécouvrir la communion comme chemin d’évangélisation, afin d’être des témoins plus cohérents et crédibles de l’unité et de la paix aujourd’hui, pour le continent européen ».

 A la suite du cardinal Parolin, je vous invite donc à une prière instante. Cette guerre « qui dépasse l’imaginable » nous rappelle, de manière brutale, qu’il nous faut relativiser nos conflits internes et que l’essentiel est ailleurs. Comme le rappelle le cardinal, notre mission est l’évangélisation et celle-ci ne peut porter de fruit que dans l’unité. Puissent tous ceux qui parfois font des propositions un peu étonnantes, viser avant tout la communion et l’unité ! Puissions-nous prier à cette intention et nous-mêmes, à notre place, travailler à l’unité de l’Eglise, de notre diocèse, de notre paroisse, de notre famille !

Père Xavier SNOËK