Edito du 14 septembre 2025

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Deux jeunes saints pour notre rentrée 2025

 Le pape Léon XIV a canonisé dimanche dernier Carlo Acutis et Pier Giogio Frassati devant une foule très jeune et très nombreuse.

Ces deux saints doivent leur popularité au fait qu’ils soient morts jeunes et que, dès leur plus jeune âge, ils se sont faits remarquer par leur piété et leur dévouement aux plus pauvres.

Pier Giogio Frassati a vécu de 1901 à 1925. C’est un jeune homme italien, fils du patron d’un grand quotidien, la Stampa, qui fut également ambassadeur. Ce n’était donc pas un inconnu. Imaginez qu’on canonise le fils d’un ancien directeur du Monde ou du Figaro ! Toute la ville de Turin est en deuil le jour de sa mort et une foule immense suit la cérémonie des obsèques. Ce jeune homme, après sa communion à l’âge de 10 ans, décida d’aller à la messe tous les jours. Cela le transforma. Sa joie était communicative, sa devise était « vers le sommet ». Il renonça aux facilités offertes par sa famille pour aider des personnes en difficultés.  C’est un beau modèle pour les étudiants et les jeunes professionnels. Il est une invitation à mettre le Christ au cœur de sa vie, tout en gardant une vie de jeune adulte de son temps. Pier Giogio avait de nombreux amis avec qui il s’amusait, faisait des excursions en montagne…

Carlo Acutis est encore plus proche de nous. Sa mère et ses sœurs étaient sur la place saint Pierre dimanche dernier ! Carlo est mort en 2006 à 15 ans, c’est le premier saint du XXIème siècle. Il est allé sur internet, mieux, il s’est servi d’internet pour évangéliser. Aussi est-il qualifié « d’influenceur de Dieu » ! Lui aussi allait à la messe tous les jours depuis l’âge de 7 ans. « L’eucharistie est l’autoroute du ciel » disait-il. Il était fasciné par ce sacrement. Il conçut une exposition sur les miracles eucharistiques qui est toujours disponible mais qu’on s’arrache. Lui aussi fut transformé par l’eucharistie. Il se tourna aussi vers les pauvres.

Pier Giogio et Carlo, en ce début d’année pastorale, nous appellent à nous tourner résolument vers l’Eucharistie. Là est la source de la vie quotidienne. Là est la source de la vie éternelle. Là est la source de l’amour. Nous avons tous les soirs des messes de plus en plus suivies à Notre-Dame de Lourdes. Des paroissiens, depuis quelques semaines, se relaient même pour la chanter davantage. Nous avons deux soirées d’adoration, elles aussi bien suivies. Au cœur de ce monde de violence, alors que la guerre devient de plus en plus inquiétante, alors que nous avons du mal à faire face à toutes les taches nécessaires pour approvisionner l’Entraide, tournons-nous vers le Christ dans son Eucharistie. Il nous transformera. Il nous fera brûler de charité et cette charité sera communicative. Elle changera notre paroisse. Elle changera notre quartier. Elle changera le monde !

Bonne rentrée dans le Cœur du Christ

Père Xavier SNOEK

Edito du 7 septembre : « Pour que la paix soit rendue à l’Eglise et à l’Etat »

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Pour que la paix soit rendue à l’Eglise et à l’État

C’est l’intention qu’ont formulée chaque jour les carmélites de Compiègne, vraisemblablement du 14 septembre 1792 – jour où elles ont été expulsées de leur couvent – au 17 juillet 1794 – jour de leur exécution place de la Nation.

Reconnaissons que cette intention est tout à fait de circonstance à l’heure où nous ne voyons pas d’issue aux guerres terribles en Ukraine et en Terre sainte et où la classe politique de notre pays se déchire, le menant vraisemblablement vers une période d’instabilité politique.

La prieure du Carmel de Compiègne, qui est maintenant à Jonquières, a choisi le 13 septembre prochain pour célébrer à Paris la canonisation des 16 sœurs qui moururent sur l’échafaud. Se rappelant fort opportunément que j’avais travaillé ce sujet il y a 20 ans, elle m’a demandé de préparer cette journée.

Dans ces temps troublés et inquiétants que nous vivons, ces femmes étonnantes nous donnent un beau modèle à suivre qui est totalement accessible.

En effet, malgré l’interdiction de la vie commune, les moniales ont continué à prier, à se soutenir et à essayer de vivre l’état de vie dans lequel elles s’étaient engagées. « Une épouse bien née reste avec son époux » répond Sœur saint François Xavier aux commissaires lui demandant si elle ne voulait pas quitter la vie religieuse. Au même moment, non loin de là, la vieille maréchale de Mouchy refusait de quitter son mari qu’on venait arrêter. Tous deux seront exécutés en même temps, quelques jours avant les sœurs. De même leur nièce, la duchesse d’Ayen, partira à l’échafaud soutenue par la prière de la liturgie des heures, à l’image des sœurs. Les unes comme les autres ont vécu simplement dans la fidélité et la prière.

Aujourd’hui, aucun décret ne nous empêche de nous réunir pour prier, pour aller à la messe, pour vivre l’état de vie dans lequel nous nous sommes engagés et le monde, notre pays et l’Eglise sont en grande nécessité. Alors, mobilisons-nous. Restons fidèles à nos engagements. Ne nous laissons pas intimider ou décourager. Les sœurs ont chanté des hymnes et des psaumes dans les charrettes les menant à l’échafaud et même une parodie de la Marseillaise à la Conciergerie !

Les carmélites de Compiègne ont offert leur vie pour la paix, 10 jours plus tard, Robespierre et ses proches étaient à leur tour guillotinés et la Grande Terreur cessait.

Soyons donc dans l’Espérance. Le Seigneur peut nous apporter la paix, par l’intercession des nouvelles saintes carmélites !

Père Xavier SNOEK

 Programme du samedi 13 septembre

  • 12h00 Messe à la cathédrale Notre Dame,
  • 14h30 Procession de Notre Dame à Picpus,
  • 17h30 Vêpres à Picpus,
  • 20h00 Veillée à Picpus, avec Canta Oraque, Catherine Salviat de la Comédie française et Carole Chabry, alto (œuvres de Bernanos et Poulenc), procession aux flambeaux à la fin de la veillée.

 

Edito du 31 août 2025 : « Une rentrée sous le signe de la mission pour tous »

By | Neuvaine

Une rentrée sous le signe de la mission pour tous !

 Rendons grâce ! Deux hommes ont demandé le baptême cet été. Ils rejoignent donc les deux jeunes femmes qui cheminent déjà. Ainsi, après quelques années sans baptêmes d’adultes ou avec un seul l’an dernier, la paroisse renoue avec la joie d’accompagner des adultes vers le baptême à l’heure où les chiffres de nombreuses paroisses explosent.  Réjouissons nous !

Ceci est un enjeu pour nous tous. Comment allons-nous accompagner ceux qui se présentent ? Comment accueillons-nous ceux qui sont en demande ? Les demandes arrivent à l’accueil, au téléphone, par internet, à la sortie des messes. Nous sommes tous concernés. Tout ce que nous faisons (accueil, sacristie, secrétariat, animation des messes, prédications, ménage, ouverture et fermeture de l’église…). Nous avons tous à accomplir ces tâches avec la perspective d’accueillir, d’entourer et d’accompagner des personnes qui sont en recherche, en demande, …

C’est la même chose pour les jeunes et les enfants. Les histoires sont diverses, parfois douloureuses. À nous d’être attentifs ! Et pour ce faire, il nous faut être disponible et ne pas être submergé par des groupes trop nombreux au catéchisme ou à l’éveil à la foi. Nous désirons tous que le Seigneur soit connu et reconnu. L’avenir de notre Eglise qui est là, ne le négligeons pas !

Nous faisons parfois le constat d’une société à la dérive. Nous nous lamentons devant certaines situations familiales. Ne désespérons pas ! En cette année jubilaire, le Seigneur nous donne des signes d’espérer. Ouvrons les yeux, rendons grâce et surtout prenons part à la mission de l’Eglise, ici à Notre Dame de Lourdes.

Au seuil de cette année, nous avons des choix, à faire, des priorités à établir. Rappelons-nous l’évangile où les uns vont aux champs essayer des bœufs les autres… Nous sommes tous ainsi. Il faut sortir sinon le Seigneur nous reprochera durement de ne pas être allé travailler à sa vigne.

Cette année, nous n’aurons pas de deuxième prêtre résidant à la paroisse mais trois ont accepté de venir régulièrement ou exceptionnellement. La moindre des choses et de les accueillir, alors mobilisons-nous ! Le week-end pourrait sembler plus facile pour beaucoup et bien c’est le contraire car, en fait, certains qui sont dévoués travaillent !

Essayons de servir le Seigneur, au moins, dans les petites choses : l’accueil, la sacristie, la fermeture et l’ouverture de l’église, aider au patronage, au catéchisme, au secrétariat, participer à la conduite du véhicule pour aller chercher les denrées alimentaires pour l’Entraide, remplir les barquettes pour l’Entraide avec des restes de cantines le vendredi, participer à la distribution, visiter des personnes âgées à l’Ehpad, les accompagner à la messe….

Tout cela, seuls nous, paroissiens de Notre-Dame de Lourdes, pouvons et devons le faire !

Laissons-nous enflammer par l’Esprit Saint et bonne rentrée à tous !

Père Xavier SNOËK

Edito du 29 juin : « L’amour de ta maison sera mon tourment » Ps 69, 10.

By | Neuvaine

« L’amour de ta maison sera mon tourment » Ps 69,10

 A l’heure des ordinations, du jubilé des évêques et du jubilé des prêtres, cette phrase d’un psaume m’est venue. En effet, pour accepter de devenir prêtre ou évêque, il faut nécessairement aimer l’Eglise. C’est à dire lui faire confiance tout en étant conscient des limites et des faiblesses des hommes qui la composent. Il faut l’aimer suffisamment pour leur pardonner et s’engager à l’appel du Seigneur pour des missions spécifiques qui engagent toute la vie et nous conduisent à se donner totalement. Alors, en ces jours, je vous invite à prier tout spécialement pour les prêtres et en particulier pour ceux qui viennent d’être ordonnés afin qu’ils grandissent tout au long de leur vie dans le don d’eux-mêmes et, bien sûr, dans l’amour de l’Eglise.

Je vous invite aussi vous-mêmes à grandir dans l’amour de l’Eglise. Cela commence d’abord par s’en sentir solidaire, solidaire de ses joies, de ses peines, de ses blessures. Cela veut dire aussi faire sienne sa foi. À l’heure de la célébration du 1700ème anniversaire du concile de Nicée, cela me semble d’actualité. Aimer l’Eglise c’est adhérer à sa foi, adhérer au magistère de l’Eglise et bien sûr, en ces premières semaines de son pontificat, être attentif aux paroles de notre nouveau pape. Aimer l’Eglise, c’est ce que font en fait ces jeunes adultes qui demandent le baptême ou la confirmation. Ils passent outre aux critiques des générations précédentes pour entrer dans l’Église car ils ont compris que, sans elle, on ne peut aller au Christ.

Très concrètement, cet amour de l’Église passe aussi par la participation à sa vie matérielle, chaque jour. C’est ne pas oublier sa participation au denier avant de partir en vacances ! c’est avoir le soin de l’entretien de notre église comme le font bénévolement deux paroissiennes chaque semaine en complément du travail de l’employée paroissiale. C’est également avoir le souci de son embellissement. Embellir notre église, c’est une façon de manifester notre attachement à l’Eglise.

Ce peut être :

  • déposer des fleurs,
  • offrir des nappes, des ornements sacerdotaux,
  • veiller à leur entretien,
  • mettre en place une décoration spécifique à l’occasion des fêtes comme nous le faisons pour la fête de Notre-Dame de Lourdes et pour celle de l’Immaculée Conception (mais peut être oublions nous les autres fêtes et laissons quelques « spécialistes » tout faire !).

La façon d’entretenir et de décorer le lieu de culte manifeste de notre attachement à ce lieu et à travers lui, de notre attachement à la communauté qui s’y réunit donc, finalement, à l’Eglise.

Cette fête de saint Pierre et saint Paul, colonnes de l’Eglise, pourrait être pour nous une occasion de réfléchir. Comment chacun d’entre nous, avec ses talents et possibilités, manifeste-t-il son amour de l’Eglise. Puisse-t-il être notre tourment !

Père Xavier SNOËK

CATECHISME ET PATRONAGE INSCRIPTION 2025-2026

By | Neuvaine

Paris, le 10 juin 2025

Catéchisme et patronage 2025-2026

 

Chers parents,

Comme chaque année, avec le mois de juin, arrive l’heure des inscriptions aux activités périscolaire pour la rentrée. Parmi elles : le catéchisme et le patronage.

Au milieu d’une société multiculturelle, il est plus que jamais nécessaire que vos enfants puissent se positionner librement, en connaissance de cause, par rapport à la foi chrétienne et aux autres religions. C’est pourquoi, que vos enfants soient baptisés catholiques ou non, nous vous faisons cette proposition.

A Notre-Dame de Lourdes nous avons fait le choix du mercredi matin, ayant fait l’expérience qu’en soirée, les enfants sont fatigués et ont bien du mal à suivre un enseignement de plus. Cet enseignement, nous tenons toutefois à ce qu’il soit le moins scolaire possible. En effet, il ne s’agit pas seulement d’acquérir des connaissances mais aussi de rencontrer une personne qui nous aime.

Le catéchisme a donc lieu chaque mercredi de 9h à 10h15 pour les enfants du CP au CM2. Il comprend un temps de prière en commun tous niveaux confondus, et temps de catéchèse par niveau de classe.

Pour que ce dernier soit profitable, il ne faut pas que les équipes soient trop nombreuses ! Or, nous manquons cruellement de catéchistes et nous sommes conscients que cette année, cela n’était pas toujours optimal. Aussi, si l’un ou l’autre d’entre vous pouvait rejoindre l’équipe cela permettrait de constituer des groupes ne dépassant pas 10 enfants. Moi-même serait disponible pour vous aider en étant avec vous toute ou une partie de la séance avant que vous ne puissiez « voler de vos propres ailes ».

Après le catéchisme ou la garderie du matin, tous les enfants se retrouvent pour une heure de chant. Je crois beaucoup aux vertus du chant : maitrise de soi, écoute de l’autre, réalisation d’une œuvre commune.

Après le chant, la cantine est ouverte pour ceux qui restent déjeuner.

L’après- midi, le patronage accueille sur inscription les enfants du CP au CM2 pour des activités ludiques et des loisirs créatifs. Grâce à l’inventivité de Virginie Roux, chaque semaine les enfants réalisent un projet.

Nous proposons également une semaine d’atelier pendant la première semaine des vacances de la Toussaint et des vacances de février sur un thème choisi par le diocèse.

Aux côtés de Virginie, il est nécessaire qu’il y ait au moins un autre adulte (2 serait encore mieux), que ce soit le mercredi après-midi ou pendant les vacances. Aussi pour l’an prochain, je fais appel à chacun ou chacune d’entre vous. Comme cela se fait lors des sessions de Paray-le-Monial par exemple, et pour la plus grande joie des enfants, quand on inscrit un enfant on s’engage à donner une demi-journée. Aussi, je vous demande la même chose. Offrir une demi-journée par an le mercredi pour venir nous aider et une demie journée par semaine de vacances. Votre enfant sera heureux de votre présence, vous découvrirez ses talents et ceux de ses camarades et enfin vous permettrez un fonctionnement moins tendu de l’activité.

En effet, l’équipe des bénévoles étant réduite à son minimum, le moindre imprévu bouscule une organisation fragile. Ainsi, cette année, nous avons bien failli ne pas pouvoir assurer tous les mercredis et surtout, nous avons failli annuler au dernier moment la semaine d’atelier de février. Conscients que cette annulation vous aurait plongé, vous familles, dans une situation difficile, nous l’avons maintenue, mais nous ne voulons pas prendre ce risque à nouveau.

Afin que nous puissions maintenir les mêmes propositions que l’an passé, je vous engage à remplir dès à présent la fiche de pré-inscription jointe à cette lettre.

Vous souhaitant une bonne fin d’année scolaire ainsi qu’un bel été  à tous

 

Père Xavier Snoëk

 

Pour télécharger les documents d’inscriptions :

tract KT école 2025 2026
Dossier d’inscription au catéchisme et patronage du matin
inscription pour l’après-midi au patronage – Attention le nombre de places est limité et les enfants inscrits au catéchisme sont prioritaires
Ateliers de vacances – questionnaire à retourner pour recevoir les dossiers d’inscription lorsque ceux-ci seront disponibles

édito du 22 juin : La mission à Notre-Dame de Lourdes

By | Neuvaine

La mission à Notre Dame de Lourdes

 Les conseils pastoraux et économiques de la paroisse se sont réunis toute la journée du samedi 7 juin. Les membres ont d’abord réfléchi à la mission de la paroisse en étudiant le message du pape Léon XIV aux évêques de France.

Il y a d’abord eu le constat que la paroisse fut très missionnaire en particulier avec les « missions porche » et les célébrations des neuvaines qui attiraient plus largement qu’aujourd’hui. Le modèle des misions porche s’est essoufflé. Il faut donc retrouver d’autres manières d’annoncer le Christ, en particulier d’annoncer son amour, pour tous comme nous y invite le saint Père. A l’occasion de la Toussaint, en proposant aux passants sous le porche de l’église de prier pour leurs défunts à la messe du 2 novembre, nous répondons à cet appel. Ce sera le 25 octobre de 10h à 12h.
Contacts : Stéphanie de Chabot et Emmanuel Viard.

Afin de montrer notre sollicitude pour les malades et les porter plus spécialement dans la prière, la messe du dernier vendredi du mois sera célébrée à leur intention.

De même, en nous investissant plus nombreux à l’Entraide, nous montrerons aux personnes du quartier que c’est au nom du Christ que nous faisons cela.

Face à la haine, à la violence, tout spécialement dans notre quartier, nous voulons être artisans de paix et de communion. C’est pourquoi, le 20 juin 2026, nous organiserons une petite fête dans la cour de la maison paroissiale, concert de louange et barbecue seront au rendez-vous. N’hésitez pas à vous proposer pour l’organisation. Le chœur Canta Oraque a donné son accord pour sa participation. Réservez d’ores et déjà votre soirée !

Bien sûr, l’annonce de la Bonne Nouvelle aux enfants et la préparation aux sacrements reste une priorité. Toutefois, notre équipe peine à recruter de nouveaux membres, tant pour le catéchisme du mercredi matin que pour le patronage (le mercredi après-midi ou lors des semaines d’atelier). Nous avons un besoin urgent de nouveaux catéchistes (au moins 2) afin de nous permettre d’offrir une initiation à la foi de qualité aux enfants, qui sont de plus en plus nombreux. Réjouissons-nous-en, ils sont l’avenir de notre Eglise ! Aussi, au cas où nous ne trouvions pas de nouveaux catéchistes, nous serions obligés de refuser des enfants ou de fermer la classe de CP, ce qui irait à l’encontre de notre devoir d’accueil ! Rappelons-nous également que le patronage est un lieu d’évangélisation. Là encore, nous avons besoin d’aide, pour renforcer notre équipe, ne serait-ce qu’une heure au moment du goûter ou du déjeuner pendant les vacances.

Enfin, les photos des membres des deux conseils seront affichées dans le narthex. Cela vous permettra de mieux identifier ces personnes qui pourront ainsi relayer les demandes des uns et des autres.

Toutefois, nous sommes tous appelés à être attentifs à ceux qui viennent pour la première fois dans notre église, non seulement à l’accueil mais également dans le narthex ou à la messe. Le 21 septembre, la messe de rentrée suivie d’un apéritif sera ainsi une bonne occasion de faire mieux connaissance.

Aurélie Sillet a accepté de coordonner les journées d’amitié qui auraient lieu sur un format réduit. C’est un peu la dernière chance de maintenir cette évènement, lieu de retrouvailles. Mais, pour ce faire,  il faut absolument que les jeunes générations s’y investissent.

Pour l’Immaculée Conception, plutôt qu’une neuvaine, nous ferons un octave du 8 au 16 Décembre, qui se terminera par une messe votive à Notre-Dame de Lourdes. Chaque jour, la messe aura pour thème un lieu d’apparition mariale.

Pour la neuvaine de Notre-Dame de Lourdes, nous réinviterons certains prêtres qui sont déjà venus et garderons les mêmes intentions de prière (la paix, l’Eglise, les vocations, les malades, les chrétiens d’Orient, les familles…).

Père Xavier SNOËK

Edito du 15 juin : du message du pape Léon XIV aux évêques de France

By | Neuvaine

Du message du pape Léon XIV aux évêques de France.

 C’est, à ma connaissance, la première fois qu’un pape s’adresse spécifiquement aux évêques de notre pays depuis très longtemps (plus d’un siècle au moins). Cela montre l’attention du saint Père à notre égard et cela nous engage à prêter une attention toute particulière à ce message où, en préambule, le pape précise que, à travers les évêques, c’est à nous tous qu’il s’adresse.

Il profite aussi de témoigner de sa sollicitude pour les prêtres de France « lourdement éprouvés » qu’il « remercie du fond du cœur pour leur engagement courageux et persévérant » et à qui il « exprime sa paternelle affection ». Peut-être allons-nous voir réapparaître, comme sous le pontificat de Saint Jean Paul II, des lettres aux prêtres chaque Jeudi Saint ou même comme sous Benoit XVI, une année sacerdotale qui fut l’occasion de grands rassemblements de prêtres comme nous en avons vécu un, jeudi dernier, pour tous les prêtres d’Ile de France ?

Pour moi, ce qui est central dans le message et qui doit nous inviter à la réflexion, ici à Notre Dame de Lourdes, c’est la phrase suivante de Léon XIV : « Il ne saurait y avoir de plus beau et de plus simple programme d’évangélisation et de mission pour votre pays : faire découvrir à chacun l’amour de tendresse et de prédilection que Jésus a pour lui, au point d’en transformer la vie »

D’abord, il nous faut avoir un programme d’évangélisation et de mission. Nous ne sommes pas des administrateurs de paroisse. Nous n’avons pas à gérer un établissement religieux. Nous sommes en mission. Nous avons à transmettre la Bonne Nouvelle du Christ. Les statistiques des baptêmes et des confirmations d’adultes sont là pour nous faire prendre conscience que, loin d’être indifférents, nos contemporains sont dans l’attente de rencontrer le Christ. A nous de le leur montrer. Il va sans dire que ce n’est ni uniquement l’affaire des prêtres, ni celle de « paroissiens spécialisés ». Vous êtes tous concernés. Aucune limite d’âge ou d’état de vie ! Aucune vie professionnelle ou familiale ne peut vous dispenser d’annoncer le Christ, de transmettre ce que vous avez reçu.

Le pape précise même de quelle façon nous avons à annoncer le Seigneur : faire découvrir l’amour de Jésus pour chacun. Il nous faut réfléchir à comment procéder puis s’y appliquer.

Par exemple, à Notre Dame de Lourdes, nous avons l’Entraide. Elle est le lieu où s’exprime notre charité à l’égard des plus pauvres.  Mais, pour qu’ils en prennent conscience, pour que les bénévoles qui nous rejoignent le comprennent, encore faut-il que des paroissiens s’y investissent massivement.  Je salue au passage ceux qui se sont proposés pour conduire le véhicule et faire les livraisons, ceux qui font les barquettes le vendredi et ceux pas assez nombreux qui sont bénévoles à la distribution.

Nous avons une importante maison de retraite rue Pelleport où nous sommes désirés et attendus. De même, des personnes vivant seules attendent nos visites à leur domicile. A l’hôpital Tenon, l’aumônerie est en manque de visiteurs. Or, un hôpital est un lieu de souffrance et de conversion. C’est là que se posent les grandes questions, c’est là également qu’il faut des personnes pour y répondre !

Bien sûr, il y a la transmission de la foi : le catéchisme, l’aumônerie sont des lieux essentiels, prioritaires et ne sont pas réservés aux femmes !

L’accueil est un lieu d’évangélisation, un lieu de transmission de la tendresse de Jésus. Comment le faisons-nous ? Comment accueillons-nous les demandes de messe, de mariage et de baptême, les questions diverses, parfois surprenantes, mais peuvent cacher d grandes détresses, une soif d’être aimé ?

Comment transmettons-nous la tendresse de Jésus aux autres et en particulier lors des messes, lorsque nous voyons arriver des inconnus ?

Comment transmettons-nous la tendresse de Dieu dans nos immeubles, dans nos familles, dans les magasins que nous fréquentons ?

Comment répondons-nous à l’appel du pape en ce début de pontificat, où il a bien compris que notre pays était en attente mais que nous, chrétiens, n’étions pas forcément dans l’attitude adéquate ?

J’invite chacun à prendre du temps pour réfléchir et trouver ainsi comment répondre personnellement à cet appel.

En vous remerciant et en invoquant l’Esprit saint sur chacun d’entre vous,

Père Xavier SNOËK

Edito de la Pentecôte : Lourdes

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Lourdes

Le 31 mai, fête de la Visitation, le pape a conclu le mois de mai, mois de la Vierge Marie, par une procession à la grotte de Lourdes des jardins du Vatican. Ceci nous montre la portée universelle du message de Lourdes.

En effet, à Lourdes, la Vierge Marie nous conduit au cœur de notre foi, en nous faisant vivre le mystère pascal. Ce lieu, un des plus grands centres de pèlerinage du monde, est surtout un lieu de grâce. Et nous avons la joie cette année de rendre grâce pour deux nouveaux miracles reconnus par l’Eglise. Celui de John Taylor en 1923 (au cours de la procession eucharistique) et celui d’Antonietta Raco (aux piscines).

Mais, si Lourdes est un grand centre de pèlerinage, nous le devons au témoignage humble et méticuleusement précis de Bernadette. La petite voyante de Lourdes, en effet, avec courage, force et même parfois humour, rend compte fidèlement devant les autorités civiles et religieuses de l’époque de ce que Marie lui dit et lui fait vivre.

Celle-ci, après les faits de Lourdes, sera formée par les religieuses de l’hospice de Lourdes et finira par entrer dans cette congrégation. Pour cela, elle quittera Lourdes et rejoindra la Maison Mère de la congrégation, à Nevers. Avec l’aide de la Vierge Marie, elle va s’acclimater à cette nouvelle vie. Ce ne sera pas facile. Les sœurs ont du mal à se situer par rapport à elle et la font souffrir. La maladie, qui n’a jamais quitté Bernadette, se développe et l’emporte à 33 ans, sans lui avoir laissé le temps d’être davantage qu’une éphémère infirmière de la Maison.

Néanmoins, l’Eglise va reconnaître combien, comme enfant, adolescente puis jeune adulte et enfin consacrée, elle est fidèle à son baptême de manière exceptionnelle. Sa vie courte est étonnamment bien remplie. C’est pourquoi, un premier miracle ayant eu lieu par son intercession, Bernadette est proclamée bienheureuse le 14 juin 1925, première étape vers la canonisation qui sera proclamée le 8 décembre 1933.

Cet anniversaire est l’occasion pour nous de redécouvrir cette belle figure de Bernadette, cette petite amie de la Vierge Marie, si accessible dans ses difficultés à vivre au quotidien sa vie d’enfant pauvre puis de jeune en recherche de sa vocation et enfin sa vie religieuse.

C’est ainsi qu’elle peut être un modèle dans notre vie. Malade toute sa vie, elle peut aussi, pour nos frères et sœurs malades, leur montrer un chemin tout simple de vie avec le Seigneur.

Bien sûr, à Lourdes, sainte Bernadette s’efface devant Marie. Mais, à l’occasion de cet anniversaire, mettons la en pleine lumière, détournons vers elle le projecteur afin de la comprendre, de l’aimer et surtout de la suivre sur le chemin du Ciel.

Père Xavier SNOËK

 

 

Le samedi14 juin à Notre-Dame de Lourdes de Paris : vénération des reliques, chapelet avec sainte Bernadette et messe votive solennelle.

Edito de l’Ascension 2025

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Homélie du Pape Léon XIV
Basilique Saint-Paul-hors-les-Murs


Le passage biblique que nous avons entendu est le début d’une très belle lettre adressée par saint Paul aux chrétiens de Rome, dont le message s’articule autour de trois grands thèmes : la grâce, la foi et la justice. Alors que nous confions à l’intercession de l’Apôtre des nations le début de ce nouveau pontificat, réfléchissons ensemble à son message.

Saint Paul dit tout d’abord qu’il a reçu de Dieu la grâce de l’appel (cf. Rm 1, 5). Il reconnaît, en effet, que sa rencontre avec le Christ et son ministère sont liés à l’amour par lequel Dieu l’a précédé, l’appelant à une nouvelle existence alors qu’il était encore loin de l’Évangile et qu’il persécutait l’Église. Saint Augustin, lui aussi converti, parle de la même expérience en disant : « Que pouvons-nous choisir, si nous n’avons pas d’abord été choisis ? En effet, si nous n’avons pas d’abord été aimés, nous ne pouvons même pas aimer » (Discours 34, 2). À la racine de toute vocation, il y a Dieu : sa miséricorde, sa bonté généreuse comme celle d’une mère (cf. Is 66, 12-14) qui, naturellement, nourrit son enfant à travers son propre corps lorsqu’il est encore incapable de se nourrir seul (cf. S. Augustin, Commentaire du Ps 130, 9).

Paul, cependant, dans le même passage, parle aussi d’« obéissance de la foi » (Rm 1, 5), et là aussi, il partage ce qu’il a vécu. En effet, le Seigneur, en lui apparaissant sur le chemin de Damas (cf. Ac 9, 1-30), ne l’a pas privé de sa liberté, mais lui a laissé la possibilité d’un choix, d’une obéissance fruit d’efforts, de luttes intérieures et extérieures, qu’il a accepté d’affronter. Le salut ne vient pas par enchantement, mais par un mystère de grâce et de foi, d’amour prévenant de Dieu et d’adhésion confiante et libre de la part de l’homme (cf. 2 Tm 1, 12).

Alors que nous rendons grâce au Seigneur pour l’appel qui a transformé la vie de Saul, nous lui demandons de nous rendre capables de répondre de la même manière à ses invitations, en devenant témoins de l’amour « répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné » (Rm 5, 5). Nous lui demandons de savoir cultiver et diffuser sa charité, en nous rendant proches les uns des autres (cf. François, Homélie des secondes Vêpres de la solennité de la Conversion de saint Paul, 25 janvier 2024), dans la même course à l’amour qui, depuis sa rencontre avec le Christ, a poussé l’ancien persécuteur à se faire « tout à tous » (cf. 1 Co 9, 19-23) jusqu’au martyre. Ainsi, pour nous comme pour lui, dans la faiblesse de la chair se révélera la puissance de la foi en Dieu qui justifie (cf. Rm 5, 1-5).

Depuis des siècles, cette basilique est confiée aux soins d’une communauté bénédictine. Comment ne pas rappeler, alors, en parlant de l’amour comme source et moteur de l’annonce de l’Évangile, les appels insistants de saint Benoît, dans sa Règle, à la charité fraternelle dans le monastère et à l’hospitalité envers tous (Règle, chap. LIII ; LXIII) ?

Mais je voudrais conclure en rappelant les paroles que, plus de mille ans après, un autre Benoît, le pape Benoît XVI, adressait aux jeunes : « Chers amis, disait-il, Dieu nous aime. C’est la grande vérité de notre vie et celle qui donne tout son sens au reste […]. À l’origine de notre existence, il y a un projet d’amour de Dieu », et la foi nous conduit à « ouvrir notre cœur à ce mystère d’amour et à vivre comme des personnes qui se reconnaissent aimées de Dieu » (Homélie lors de la veillée de prière avec les jeunes, Madrid, 20 août 2011).

C’est là que réside la racine, simple et unique, de toute mission, y compris la mienne, en tant que successeur de Pierre et héritier du zèle apostolique de Paul. Que le Seigneur me donne la grâce de répondre fidèlement à son appel.

Ecole de la Parole – Séance du 17 juin

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Ecole de la parole – Séance du 17 juin
Evangile du dimanche 22 juin

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

« Ils mangèrent et ils furent tous rassasiés » (Lc 9, 11b-17)

En ce temps-là,
Jésus parlait aux foules du règne de Dieu,
et guérissait ceux qui en avaient besoin.
Le jour commençait à baisser.
Alors les Douze s’approchèrent de lui et lui dirent :
« Renvoie cette foule :
qu’ils aillent dans les villages et les campagnes des environs
afin d’y loger et de trouver des vivres ;
ici nous sommes dans un endroit désert. »
Mais il leur dit :
« Donnez-leur vous-mêmes à manger. »
Ils répondirent :
« Nous n’avons pas plus de cinq pains et deux poissons.
À moins peut-être d’aller nous-mêmes acheter de la nourriture
pour tout ce peuple. »
Il y avait environ cinq mille hommes.
Jésus dit à ses disciples :
« Faites-les asseoir par groupes de cinquante environ. »
Ils exécutèrent cette demande
et firent asseoir tout le monde.
Jésus prit les cinq pains et les deux poissons,
et, levant les yeux au ciel,
il prononça la bénédiction sur eux,
les rompit
et les donna à ses disciples
pour qu’ils les distribuent à la foule.
Ils mangèrent et ils furent tous rassasiés ;
puis on ramassa les morceaux qui leur restaient :
cela faisait douze paniers.

    – Acclamons la Parole de Dieu.

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